Les notes de France – Pologne : même Théo Maledon a eu le droit de jouer, plus on est de fous plus on rit

Le 16 sept. 2022 à 21:13 par Clément Hénot

Théo Maledon
Source image : FIBA

ON EST EN FINALE ! Les Bleus l’ont fait et ont écarté sans difficulté l’obstacle polonais. Les coéquipiers d’A.J. Slaughter semblaient totalement cramés et ont vu leur cavale jusqu’à la médaille d’or prendre fin. Un grand bravo toutefois à ces joueurs qui nourrissent encore des espoirs de médailles. Côté Bleus, on a géré le match tranquillement en ouvrant le banc même aux bannis. Score final : 95-54, une boucherie.

Merci les Bleus d’avoir pensé à notre cœur et à notre fatigue. Enfin un match qui ne se joue pas après prolongations, enfin un match lors duquel on ne prie pas pour des lancers-francs ratés. L’EDF a décidé de se rendre la tâche facile, et nos cernes qui font la taille de la Bolivie les remercient.

Pour le récapitulatif de cette boucherie, suivez-nous

# France

Rudy Gobert (6,5) : même pas besoin de forcer quoi que ce soit. A noter tout de même une grosse crêpe avec glace vanille et sirop d’érable sur le pauvre A.J. Slaughter qui venait pourtant en paix à la base.

Guerschon Yabusele (8) : le patron du match, c’est assurément lui. Il était en mode micro-ondes, tous ses shoots tombaient dedans, et il a assuré le service de l’autre côté du terrain. Leader dans le jeu et avec les cordes vocales. Un véritable Guerschon d’honneur.

Terry Tarpey (7) : beaucoup trop essentiel au bon fonctionnement de l’Equipe de France, beaucoup trop solide en défense. Terry Tarpey, tarpin précieux comme on dit à Marseille.

Evan Fournier (6,5) : match plutôt tranquille de la part de Vavane, qui a tenu son rang. Une ligne de stats et un apport aussi droit que sa nouvelle hairline post passage en Turquie.

Andrew Albicy (6) : parce qu’un match lors duquel Andrew Albicy prend un shoot est forcément un match particulier. Blague à part, toujours performant dans son rôle sans jamais faire de dépassement de fonction, le Prince Andrew régale comme d’habitude.

Timothé Luwawu-Cabarrot (5) : le seul de l’Equipe de France à n’avoir pas rentré ses shoots et à avoir eu plus de mal en attaque dans un match pourtant simplifié. On connait déjà son rôle sur Among Us.

Thomas Heurtel (6,5) : en hommage à Roger Federer, il a décidé de distribuer du caviar tout en sortant quelques petits coups d’éclats. Heurtel Twist, sans alcool la fête est plus folle.

Vincent Poirier (6) : tous tatouages dehors et après avoir sciemment taillé la bebar, Vincent Poirier a sorti un match très fluide et esthétique comme à son habitude. Ce Poirier là vient du jardin de Cyril Lignac.

Elie Okobo (6) : quel plaisir de le voir se montrer lorsqu’il en a l’opportunité. Il a fait le taf, tel un sandwich triangle acheté à l’arrache à la station service de l’aire d’autoroute en direction de Sochaux, si si, l’ancienne ville de Pierre-Alain Frau.

Moustapha Fall (6) : une belle présence défensive sur un échantillon plus grand. Ses longues ailes ont fait du bien aux Bleus. Le goéland est devenu un aigle sur ce match.

Amath M’Baye (5,5) : de belles minutes, passées comme un poisson dans l’eau, en garnissant tout de même bien la feuille de match. Peut-être que finalement, Amath M’Baye est un hippocampe.

Théo Maledon (5) : un peu en difficulté pour réussir ses initiatives, il a semblé un peu émoussé, lui qui n’a pas eu beaucoup de temps de jeu jusqu’alors. Le même résultat que quand on laisse une 205 GTI pendant 6 ans au garage.

# Pologne

Aleksander Balcerowski (3) : le pivot a vécu un calvaire comme tous les autres, ce match a dû sembler aussi long que son nom.

Aaron Cel (3) : il s’est fait assaisonner tout le match par ses adversaires. On peut le dire, son match manquait un peu de Cel.

Mateusz Ponitka (2,5) : un match en mode arrosage automatique pour lui. On aurait dit qu’il n’avait pas envie d’être là, tout en sortant l’excuse “J’peux pas, j’ai Ponitka”.

Michal Sokolowski (2,5) : Encore un Rotaldo du côté polonais.

A.J. Slaughter (4) : c’était la principale menace et il a été contenu comme il se doit. Même s’il finit meilleur marqueur de la Pologne avec 9 points (sic), il a été envoyé à l’abattoir par Andrew. Ça tombe bien, Slaughter ça veut dire abattage en anglais.

Jaroslaw Zyskowski (4,5) : -28 en 19 minutes. Pour le coup, il aurait probablement préféré que ce soit son résultat lors d’une soirée au casino.

Aleksander Dziewa (5,5) : enfin un joueur qui a dépassé les 10 points côté polonais… Nan on déconne.

Jakub Garbacz (3) : quelques minutes pour lui et puis s’en va. Il faut dire que le Garbacz time était interminable sur ce match.

Michal Michalak (4) : Plutôt Jeremy Michalak que Frédéric Michalak ce soir. Effectivement, le match de ce soir, on ne demande qu’à en rire.

Jakub Schenk (3,5) : a déjà fait un meilleur match que son coéquipier ci-dessous. Y’a pas de petites victoires.

Lukasz Kolenda (3) : venu 5 minutes en mode Denis Brogniart sur ce match. Kolenda, à la fin, il n’en restera qu’un.

Dominik Olejniczak (3,5) : a déjà fait un meilleur match que son coéquipier ci-dessus. Y’a pas de petites victoires.

Bah dis-donc, c’était violent. La Pologne va vite devoir se remettre la tronche à l’endroit pour espérer choper une médaille. Ici, on attend soit le pays hôte, soit ceux qui nous rendent la vie dure depuis tant d’années. Quoi qu’il arrive, le couteau sera aiguisé, et entre les dents.