Les Lakers ont enfin réussi à entourer LeBron James : O’Neal, Bryant, Pippen… quelle sera la prochaine légende NBA à rejoindre le projet ?

Le 08 juil. 2022 à 11:10 par Giovanni Marriette

Shaquille O'Neal 1er juillet 2021
Source image : NBA League Pass

Depuis le temps qu’il y œuvrait en sous-marin, LeBron James est enfin arrivé à ses fins avec les Lakers. De quoi parle-t-on ? De la création d’une superteam autour de lui, afin de l’aider à aller chercher encore une ou deux bagues avant de poser son séant sur une retraite bien méritée. Pour ce faire LBJ et son clan ont donc logiquement rameuté les plus gros noms du NBA game… à un détail près, les Lakers se sont trompés de génération. Ils se sont trompés tout court car ils n’ont checké que le nom sur la carte d’identité et pas le prénom. C’est ballot hein.

Shareef O’Neal, fils de Shaquille O’Neal. Scotty Pippen Jr., fils de Scottie Pippen, et Thomas Bryant, fils de ses parents, aucun lien. O’Neal, Bryant et Pippen sur une feuille de match des Lakers avouez que ça ronfle, mais sans dénigrer le talent des trois loulous (Scotty a déjà fait ses preuves, Shareef peut très bien y arriver et Thomas Bryant vient pour être starter), disons… que le clin d’œil nous a fait sourire. Le Hall Of Fame est bien présent mais qu’à moitié finalement, et nous, comme on est coquin et qu’on n’a probablement rien de plus intéressant à faire… on a décidé de conseiller LeBron James et les Lakers pour leur recrutement estival. Parce que tant qu’à pousser le bouchon, autant le faire avec Maurice.

Le piège était facile

Devin Booker : “horrible csc pour commencer, car… qui ne voudrait pas de Devin Booker dans son roster ?!?”. Oui mais non, car on parle ici de “l’autre” Devin Booker, celui dont la carrière est plutôt européenne jusqu’ici. Par chance LeBron James aura peut-être une bonne nouvelle car DB2 a quand même saigné les championnats français, allemands, russes et turcs après s’être fait un nom dans la mythique ville de Bourg-en-Bresse. Intérieur surpuissant et aérien, Devin pourrait très bien reléguer Anthony Davis sur le banc puisqu’il a quand même été élu MVP de Pro A avec Chalon-sur-Saône, une ville qui est tout de même la sous-préfecture du département 71.

Patrick Ewing Jr. : le papa est un Hall Of Famer alors le fiston doit bien avoir hérité de quelques gènes. On est malheureusement plus sur de la gêne que sur de la gène, déjà car on signale que Junior a déjà… 38 ans, et on lui souffle aussi dans l’autre oreille que PEJ a scoré en tout et pour tout dans s acarrière NBA… 3 points. Éa fait un peu léger alors on envoie le fils de Pat au bout du banc. Tout ce qu’on veut c’est du gros nom, mais de préférence autant avoir des mecs qui savent faire rebondir un ballon de basket.

Glenn Robinson III : on enchaîne avec le deuxième de nos quatre pièges, puisque Glenn Robinson III porte lui aussi le même combo nom/prénom que son gros chien de père. Pourquoi cette insulte ? Parce que ce n’en est pas une, parce que Glenn Robinson Father était surnommé Big Dog. Attention quand même à l’amplitude thermique car on parle d’un joueur – le papa – qui a scoré plus de 14 000 points en carrière, alors que son rejeton est davantage connu pour avoir remporté l’un des concours de dunks les plus claqués de l’histoire du All-Star Weekend et, surtout, pour avoir fréquenté six franchises en six ans ce qui dénote de son talent puisqu’aucun employeur ne daigne le garder plus de quelques mois.

Kenyon Martin Jr. : celui-là fait beaucoup rire Tim Duncan, car la rumeur dit que son fils a un soir bloqué Kenyon Martin Jr. dans une ruelle et l’a obligé à mater en boucle le résumé du Game 6 des Finales 2003. Les vrais savent. Joli profil en tout cas que celui de KMJ, dans la droite lignée d’un père aussi dur physiquement qu’aérien. Pour l’instant le petit n’est qu’aérien, et on attend donc que ces Lakers new generation atteignent une finale pour voir le fiston claquer son plus beau 3/19 au tir.

Gary Payton II : diantre, encore un fils de, encore un piège, mais cette fois-ci dans son malheur LeBron s’en sort bien puisque Gary Payton II possède la particularité – outre celle d’être le fils du Glove – d’être champion NBA en titre et l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue à son poste. Dans notre équipe GPII est titulaire sur les lignes arrières, autant une bonne nouvelle pour lui qu’une mauvaise pour les Lakers.

Un effort s’il vous plait merci

Michael et David Stockton : on partait sur le légendaire meneur du Jazz, Hall Of Famer, membre de la Dream Team 92, double-finaliste NBA, meilleur passeur et meilleur intercepteur de l’histoire de la Grande Ligue, mais à notre grand regret Johnny est actuellement occupé à manifester aux côtés de Francis Lalanne. fastoche, ça part donc sur les deux mouflets David et Michael, le premier étant le GOAT des… Summer League depuis une dizaine d’années, avec à son actif des passages en Allemagne, en Croatie, en Nouvelle-Zélande et à Porto-Rico. Son frangin est quant à lui plus branché Vieux Continent et même provinces champêtres puisqu’il a sur son CV de (très bons) passages en Allemagne, en Russie, en Ukraine, en Grèce mais également à Cholet ou Châlons-Reims. Deux pour le prix d’un, on sait faire des affaires à LeBron City.

Bol Bol : Manute Bol n’est évidemment plus de ce monde, mais si l’immense Manute a choqué en son temps la NBA, son fiston Bol, oui, Bol Bol, a encore pour lui la vigueur de la jeunesse et des mensurations qui n’ont rien à envier à son papa. Espèce de poste 3 de presque 2m20, dans cinq ans ce sera la mode, Bol Bol cristallisera également toutes les vannes à cause de son nom, pratique pour passer sous silence un 31/108 des Lakers au tir face aux Rockets. LeBron est en tout cas rassuré, le voilà avec de la taille pour dissuader, pour dissuader le public de venir voir les matchs.

Colton Iverson : celui-là on est allé le chercher loin dans nos mémoires de rédacteurs du lol. Colton Iverson est drafté en 2013 non pas par les Sixers mais bien par les Celtics, mais malheureusement l’homonyme de The Answer ne foulera jamais un parquet NBA mais plutôt ceux de divers pays éloignés du sien comme l’Espagne ou la Turquie. On parle d’un mec qui, au contraire d’Allen, n’a jamais crossé personne, Colton étant plutôt catalogué comme un éboueur de luxe, sans le côté luxe.

Il aurait fallu googliser

Jacky Durand : LeBron a pris le bottin, il a pris la page Durant pour appeler Kevin, sauf qu’il a appelé le premier Durant qu’il trouvait et qu’il n’a même pas pris la peine de checker l’orthographe. Au final Jacky a répondu et a accepté l’offre un peu sans comprendre, lui qui à la base était plutôt connu pour taper des 250 km d’échappée sur le Tour de France avec un maillot Castorama sur le dos.
Jack Malone : il aurait pu taper à côté, en allant emmerder Karl Malone au ball-trap ou Moses Malone au paradis du rebond. Mais LeBron a fait encore pire puisque son appel a atterri directement aux département des personnes disparues du FBI, à l’endroit même où Jack Malone passe plus de temps à essayer de choper Samantah Spade qu’à rechercher des mioches dans les bas-quartiers. Désolé LeBron mais pour info Jack Malone est plutôt du genre petit gros, alors s’il reste une place dans la bande ce sera plutôt pour faire la mascotte.

Le bonus évident

Bronny James : évidemment. Désireux de boucler la boucle en jouant avec son fils en NBA, quelle phrase bazar, LeBron se dira peut-être qu’il n’a finalement pas toute la vie, et tant pis si son fiston n’a que 17 piges et donc pas vraiment le droit de jouer avec les grands de ce monde. Imaginez un instant un père de famille, accessoirement parmi les deux plus grands joueurs de l’histoire, vous proposer de rejoindre son équipe, déjà composée de Bryant, O’Neal, Pippen, Iverson, Booker, Malone, Durant, Stockton, Payton et Ewing ? On imagine que le gamin va acquiescer avec un giga-sourire, et ceci est donc la conclusion de ce papier… bizarre. Parce que parfois on est bizarre hein, c’est comme ça.