Bradley Beal, calme plat à Washington : méga jackpot dans les tuyaux, en espérant éviter une méga-douille ?

Le 25 janv. 2022 à 11:43 par Alexandre Taupin

Bradley Beal 8 novembre 2021 Wizards
Source image : NBA League Pass

À quinze jours de la trade deadline, les rumeurs s’agitent dans tous les sens et Washington n’échappe pas à la règle. Si la franchise semble à l’écoute du marché, le nom de Bradley Beal n’apparaît pas dans les médias et on pourrait donc se diriger vers une prolongation cet été pour une somme… rondelette. 

Chaque minute qui passe nous rapproche un peu plus de la trade deadline, ce moment magique qui peut faire basculer le sort d’une saison. Blockbuster trade, démolition de sa franchise pour tanker, petits ajustements chez les cadors, tous les scénarios sont possibles pour ce jeudi 10 février. Du côté de la capitale américaine, on se dirige plus vers quelques retouches pour renforcer le roster et tenter d’aller gratter à nouveau les Playoffs. Si quelques noms sortent du chapeau comme potentiels renforts (Jerami Grant par exemple), il semble que Bradley Beal sera toujours avec un maillot étoilé le 11 février prochain. Longtemps évoqué dans les rumeurs, l’arrière pyromane a bien disparu des rapports des insiders et le scénario le plus probable aujourd’hui serait une prolongation du côté de Washington. Montant probable du deal : 250 millions de dollars sur cinq ans !

🚨 Zéro traction ni rumeur autour d’un potentiel trade de Bradley Beal.

Le patron des Wizards semble filer vers la Free Agency avec une idée claire en tête : obtenir une prolongation de 250 millions de dollars sur 5 ans à Washington.

Si Washington ne propose pas ça, attention. pic.twitter.com/H1bGJ5eWZw

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 24, 2022

Malgré l’incapacité de Washington à jouer les premiers rôles à l’Est, Bradley Beal semble donc tout disposé à rester dans sa franchise de cœur, surtout si D.C. met les billets verts sur la table. La direction a toujours fermé la porte concernant un départ de sa star et il sera intéressant de voir si Tommy Sheppard est prêt à faire all-in avec Bealou. On ne remet pas en cause les qualités du natif de Saint-Louis mais on parle de 250 millions sur cinq ans, 50 patates par saison, le deal des superstars. Est-ce que Beal vaut ce montant aujourd’hui ? Il a sorti du lourd l’an dernier mais il souffle le chaud et le froid cette saison et il n’a pas réussi à tirer Washington vers les sommets durant son règne en tant que superstar locale (une seule participation aux Playoffs en trois ans et une fessée au premier tour contre Philly). Payer autant permettra de garder le chouchou du public mais ça compliquera peut-être les plans de la franchise en termes de flexibilité. Washington connaît d’ailleurs le principe puisque John Wall, l’ancienne idole, fait partie des joueurs qui ont touché le jackpot ces dernières années. On voit la situation dans laquelle il est aujourd’hui. Avec une player option, Beal a son destin en main et il a un bon levier pour faire pression sur sa franchise. Les 250 millions n’arrivent pas ? Qu’est-ce qui empêcherait le joueur de opt-out et d’aller draguer les autres équipes ? Les candidats ne manqueront pas, même si aucune équipe ne peut offrir autant que D.C. À Tommy Sheppard et à ses sbires de peser le pour et le contre.

Bradley Beal ne devrait pas animer la trade deadline et il pourrait même prolonger cet été à Washington. Le board va-t-il offrir le super jackpot à son joueur ? Vu le début de saison de Bealou, c’est une question qui peut vite devenir un vrai débat dans la capitale fédérale.