LeBron James appelle au sentiment d’urgence : “On ne peut pas dire qu’il reste 65 matchs à jouer, on doit être meilleurs”

Le 20 nov. 2021 à 11:16 par Nicolas Meichel

LeBron James 3 novembre 2021
Source image : NBA League Pass

De retour cette nuit sur le parquet de Boston, LeBron James n’a pas pu empêcher une nouvelle défaite des Lakers, qui viennent tout juste de basculer dans le négatif après 17 matchs de saison régulière. Si on savait que la patience était de mise avec les champions 2020, les résultats déçoivent et le King a bien conscience que les Lakers doivent se bouger.

32 minutes de jeu, 23 points, 6 rebonds, 2 passes et 2 interceptions à 10/16 au tir (dont 3/7 du parking), ça va LeBron n’avait pas l’air trop rouillé après son absence prolongé de huit matchs. Par contre, son équipe des Lakers continue elle à galérer, King ou pas. Défaite 130-108 face au rival historique de Boston cette nuit au TD Garden, troisième défaite de suite et la quatrième en cinq matchs, ça commence à faire beaucoup. Résultat, la mythique franchise de Los Angeles se retrouve aujourd’hui à la neuvième place de l’Ouest avec un bilan global de huit victoires pour neuf défaites. Pour une équipe qui ne vise rien d’autre que le titre NBA, forcément ça fait tache. Non pas qu’on s’attendait à ce que tout roule tout de suite après les nombreux changements de l’intersaison, mais il est indiscutable que les Lakers tâtonnent beaucoup en ce début de saison. Et ne dites pas à LeBron qu’il reste du temps, lui qui vient de réaliser sa meilleure imitation de Tom Thibodeau (via ESPN).

“On ne peut jamais dire, ‘Il nous reste 65 matchs à jouer’. Bien évidemment qu’on doit mieux jouer, peu importe qui est dans le cinq. Nous avons notre système et nous devons accélérer les choses et nous habituer afin de pouvoir jouer à un haut niveau peu importe qui est sur le terrain. Il n’y a pas de panique, mais il faut qu’on ait un sentiment d’urgence à chaque fois qu’on arrive sur le parquet.”

Paniquer, non, se bouger les fesses, oui. LeBron sait peut-être mieux que quiconque qu’accumuler des talents sur le papier n’est pas forcément synonyme de victoires. Il a également vécu des départs compliqués avec Miami et Cleveland par le passé, alors qu’il était entouré de Dwyane  Wade et Chris Bosh, ou Kyrie Irving et Kevin Love. Il sait très bien que c’est un process, et qu’une équipe new look a souvent besoin de temps pour se trouver. Nouvelle preuve avec ces Lakers 2021-22. Mais dans le même temps, James veut également voir son équipe progresser et monter en puissance à un moment donné, ce qui n’est pas le cas actuellement. 130 points encaissés face aux Celtics, dominés dans l’intensité et dépassés dans ce maudit troisième quart-temps, LBJ a vu de l’intérieur les galères qui plombent son équipe aujourd’hui. Dans l’Apéro “déceptions du premier mois de compétition” sorti il y a quelques jours, on parlait notamment de l’irrégularité des Lakers dans l’effort et de l’incapacité du coach Frank Vogel à trouver la bonne formule sur ces premières semaines. C’est spécifiquement cette irrégularité que LeBron aimerait voir disparaître histoire de pouvoir construire quelque chose de solide au fur et à mesure que la saison avance.

C’est une chose de galérer pour trouver les automatismes. On s’y attendait, et les blessures des Lakers n’aident pas en ce début de saison. Mais maintenant qu’il est de retour, LeBron James veut surtout instaurer un sentiment d’urgence plus marqué pour que les Angelinos se trouvent enfin. Comme dirait Thibs, “après 20 matchs, on dit qu’il en faut 30. Après 30, on dit qu’il en faut 40. Et avant qu’on s’en rende compte, la saison est terminée. Donc c’est des conneries.”

Source texte : ESPN