Russell Westbrook et Anthony Davis ont été énormes face aux Spurs : victoire en prolongations, merci Browdie pour les travaux

Le 27 oct. 2021 à 05:55 par Giovanni Marriette

Enorme match cette nuit à San Antonio, entre les Lakers d’un duo de All-Stars qui aura fini par faire valoir son talent et de jeunes Spurs loin d’avoir démérité. Il aura fallu 53 minutes pour départager tout ce beau monde et des matchs comme ça… on en veut bien tous les jours.

Les stats maison du gros match de la nuit c’est juste ici

Un match qui semble un peu déséquilibré, malgré l’absence d’un LeBron James posé backcourt et nous offrant son meilleur outfit du mois d’octobre. En effet, malgré de belles promesses affichées côté Spurs depuis le début de saison, on parle quand même en face d’une équipe drivée par l’un des phénomènes athlétiques les plus dominant au monde et un meneur de jeu survitaminé désireux de fermer des bouches, le tout entouré par des role players potentiellement titulaires dans un paquet d’autres franchises.

Et pourtant.

Et pourtant, très vite les Spurs montrent que cette fois encore la peau des U23 ne sera pas facile à vendre. Anthony Davis commence son match tel un cannibale, Keldon Johnson est plein de bonne volonté mais reste un humain, mais pour San Antonio c’est Dejounte Murray qui joue les patrons. Le meneur terminera son match avec un 21/12/15/2/2 même pas suffisant pour décrire son impact sur le jeu et le dossard inutile de meilleur joueur texan de la rencontre, presta très encourageante et – encore plus intéressant – fondue dans la masse des perfs d’autres camarades. On pense à Lonnie Walker notamment, catalyseur offensif venu du banc, à Devin Vassell, remplaçant aussi et efficace +++ des deux côtés du terrain, et on pense enfin à ce bon vieux Jakob Poeltl, grand asticto tyrolien au prénom renvoyant à des chiottes mais avant tout pivot ultra-efficace et appliqué cette nuit encore avec ses 27 points, 14 rebonds et 3 contres à 13/17 au tir. En rajoutant même un petit Keita Bates-Diop des familles, histoire d’en parler au moins une fois dans la saison, et vous obtenez donc un ensemble jeune et ambitieux tel le 113, et qui pourrait bien en étonner plus d’un dans une saison où l’on promettait pourtant l’enfer au squad de Gregg Popovich.

Mais malheureusement et fort logiquement finalement, ça en fait des mots en -ment, cette nuit les Eperons seront tombés sur plus forts qu’eux. Un duo notamment, un duo pour qui les mots domination et outrance pourraient suffire à décrire leur prestation du soir. Anthony Davis ? Parti comme un boulet de canon puis parti siester durant deux quarts-temps, avant de terminer le match comme la bête féroce qu’il est, non sans nous avoir offert une petite frayeur en fin de match après un choc genou contre genou avec Keita Bates-Diop, tout heureux de voir son nom apparaître une deuxième fois dans ce récap. En défense et surtout en attaque ce soir, AD aura fait du AD level en forme, avec au final 35 points, 17 rebonds, 4 passes, 4 contres et le scalp de la raquette texane, valeureuse mais toute heureuse déjà d’avoir terminé ce match en vie. Son compère de la mène ? On l’avait vu gentiment monter en régime après deux premiers matchs cata, et cette nuit Russell Westbrook a donc lâché sa première paraphe de la saison. Une première mi-temps pour se chauffer puis au bout du compte 33 points à 15/27, on passe notre tour pour les vannes sur les briques, 10 rebonds, 8 passes, 3 steals et un tomar de cochon en toute fin de match, merci, au revoir, à la prochaine c’est pour tous mes haters bang bang.

Une victoire des Lakers acquise après cinq minutes de rab symbolisant la vraie adversité offerte par les Spurs, et l’on se dit peut-être finalement que… tout le monde peut se satisfaire de ce résultat. Ca revient doucement pour les Lakers tout en jonglant avec les blessures et/ou les absences, ça taffe dur côté San Antonio, et le mélange des deux nous a en tout cas offert un sacré match. Allez, merci messieurs, nous on enchaine.