LaMelo Ball doit passer un cap selon son coach : ROY et joueur frisson c’est fait, désormais il faut réfléchir et devenir le boss

Le 03 oct. 2021 à 09:03 par Giovanni Marriette

LaMelo Ball 3 octobre 2021 NBA
Source image : YouTube

Rien à dire sur la saison rookie de LaMelo Ball, si ce n’est une fracture malheureuse au poignet qui était venue en sortie d’hiver jeter un froid sur un exercice rookie jusque-là étincelant. Au final le meneur des Hornets sera tout de même élu Rookie Of the Year, contestable pour certains mais clairement loin d’être illogique, et cette saison le coach des Hornets James Borrego comptera sur son gamin pour passer un palier, notamment dans les rôles de gestionnaire et de leader.

15,7 points, 5,9 rebonds, 6,1 passes et 1,6 steal en 51 matchs, dont 31 disputés en tant que titulaires après un début de saison passé à se faire la main de manière bien excitante. Des stats satisfaisantes et, surtout, ce ressenti en voyant jouer LaMelo : on a donc à faire à un vrai petit pétard ambulant, dont les passes tout droit sorties de la street ne sont pas sans rappeler la douce époque de Jason Kidd ou Jason Williams. Rien que ça. En effet, LaMelo Ball nous aura enthousiasmé tout au long de sa saison rookie avec des caviars de l’espace, trustant les Top 10 matinaux avec son besty Miles Bridges et portant également ses Hornets à un bilan honorable pour l’année 1 du projet.

Année 1 dans le rétro, et il est donc logiquement l’heure de se projeter, et c’est James Borrego qui s’y est récemment collé, en confirmant tout le bien que l’on pense du gamin et en donnant les grandes lignes des axes de progression du sophomore. Ambitieux ? Surtout gratifiant pour le meneur de 20 piges :

Je veux qu’il prenne les rênes du projet. Il est notre quarter back, notre général, et si l’équipe veut passer un cap il (LaMelo Ball) devra driver le groupe, en attaque mais également en défense.

Une grande partie de sa réussite la saison dernière était basée sur son instinct, son feeling du moment. Désormais, l’étape suivante sera pour lui de gérer davantage sa manière de jouer, comprendre qui il est, qui l’accompagne dans ce projet et les exigences de la NBA en général. On a beaucoup parlé de l’équipe, de nos qualités, du fait de comprendre ses coéquipiers

Il est investi à 100% et c’est ce que j’aime chez lui. J’attends de lui une grande année, j’attends de lui qu’il passe ce fameux cap. – James Borrego

De grands projets dessinés par Borrego pour son poulain, et au centre d’un effectif plutôt jeune et talentueux, LaMelo aura donc la responsabilité d’apprendre à devenir un patron sur et en dehors du terrain. Il n’est jamais trop tôt pour devenir quelqu’un de responsable et l’expérience internationale acquise par Lam avant d’arriver en NBA lui donne un certain avantage, lui qui a jumpé très vite dans un monde d’adulte alors qu’il n’avait que 18 ans.

On n’en est évidemment qu’à la période – habituelle – des grandes déclarations d’avant saison, époque de l’année à laquelle tout le monde a maigri ou pris du muscle, à laquelle tout le monde s’est acheté un tir de loin, à laquelle tout le monde met la défense tout en haut des priorités. Pour LaMelo Ball ? Ce n’est pour l’instant qu’une intuition mais le petiot pourrait très bien nous étonner à la reprise, en associant à ses skills de voyou une toute nouvelle facilité à jouer les patrons. Réponse dans deux grosse semaines et d’ici-là, au boulot jeune crackounet.


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