J.J. Redick tire sa révérence : l’un des 15 snipers les plus prolifiques de l’histoire dit stop, voilà une retraite bien méritée

Le 21 sept. 2021 à 16:51 par Nicolas Meichel

JJ Redick
Source image : YouTube

À une semaine du début des camps d’entraînement pour la prochaine saison, les joueurs NBA commencent à se préparer en vue de la campagne à venir. Mais en ce 21 septembre 2021, un vétéran qu’on connaît bien a décidé d’annoncer officiellement sa retraite des parquets après 15 saisons au plus haut niveau : J.J. Redick et la NBA, c’est terminé.

C’est sur Twitter, dans son émission The Old Man & The Three, que J.J. a annoncé sa décision de quitter les terrains NBA. Micro dans la main droite, plusieurs feuilles dans la main gauche, Redick s’est exprimé pendant six bonnes minutes pour expliquer les raisons de son choix, mais aussi pour rendre hommage à tous ceux qui l’ont accompagné au cours de sa carrière, de ses plus jeunes années à Roanoke (Virginie) jusqu’à ses dernières minutes en NBA du côté de Dallas. Parents, frères et sœurs, compagne et enfants, coéquipiers, adversaires, coaches, kinés, fans, ramasseurs de balle… la liste est longue. Agent libre cet été, Redick ne voulait pas s’engager avec les franchises potentiellement intéressées par ses services, car il ne savait pas s’il voulait repartir pour une 16e saison NBA après les bobos qu’il a connus en 2020-21, sans oublier le contexte COVID qui est toujours là. Désormais, il sait. J.J. Redick sent que le bon moment est venu pour dire stop, pour passer à autre chose, pour profiter de sa femme et de ses deux garçons. Comme souvent, quand une porte se ferme et une autre s’ouvre, c’est un mélange de tristesse et d’excitation qu’on ressent. Difficile, après 15 ans en NBA et 30 ans à jouer au basket, de ne pas verser une larme au moment de raccrocher les sneakers. Mais dans le même temps, il le dit lui-même, “c’est le moment de se préparer pour la prochaine étape” de sa vie.

“I know it’s time. It’s time for me to be a dad…It’s time for me to get ready for the next phase of my life.” https://t.co/o6AfEJ84Dn

— Adrian Wojnarowski (@wojespn) September 21, 2021

J.J. Redick, c’est donc 15 années en NBA, lui qui a été drafté en 2006 avec le 11e choix à sa sortie de Duke, où il s’était imposé comme le meilleur joueur universitaire (top scoreur all-time des Blue Devils) tout en suscitant la haine de nombreux fans adverses, comme Christian Laettner avant lui et Grayson Allen plus tard. C’est le prix à payer quand vous représentez l’un des meilleurs programmes du pays mais aussi l’un des plus détestés pour le côté élitiste et très restrictif de l’université de Duke. Et le fait qu’il assumait son rôle de vilain sur les parquets n’a pas arrangé les choses, au contraire puisque la haine envers Redick est devenue tellement intense qu’il a failli tout arrêter avant même d’arriver chez les pros. Mais finalement, il a débarqué dans la Grande Ligue sous le maillot du Magic, où il a commencé sa belle carrière de sniper NBA. J.J. Redick, c’est 1 950 tirs primés marqués en 940 matchs de saison régulière, d’Orlando à Dallas en passant par Milwaukee, Los Angeles (Clippers), Philadelphie et la Nouvelle-Orléans. 1 950, c’est le 15e meilleur total de toute l’histoire de la NBA. Pas rien quand même. Et Redick, c’est aussi 41,5% de réussite de loin sur l’ensemble de sa carrière, avec cinq tentatives par rencontre, et 89,2% depuis la ligne des lancers-francs pour 12,8 points de moyenne. À la fois prolifique et adroit, J.J. s’est imposé comme un role player vraiment solide dont les qualités étaient appréciées dans l’univers NBA. Sa capacité à bouger sans ballon et à représenter une menace constante en attaque a fait beaucoup de bien aux équipes dans lesquelles il évoluait, et puis on parle aussi d’un bonhomme à la fois compétitif et très professionnel dans son approche du jeu. Quand vous réunissez tout ça, ça donne une belle et longue carrière, avec une retraite bien méritée à la fin.

Participant à de nombreuses reprises aux Playoffs (13 fois de suite entre 2007 et 2019) et goûtant même aux Finales NBA en 2009 avec Orlando, J.J. Redick n’a jamais connu l’ivresse d’un titre et on l’aurait bien imaginé chez un contender pour finir sa carrière en beauté. Finalement, Redick a décidé de quitter la scène, et il peut être fier du chemin parcouru. 

Source texte : ESPN

Un des surnoms les plus mythiques de l’ère moderne (Jean Jacques Biterouge).

Un des 15 snipers les plus prolifiques de l’histoire à trois points.

Un des vilains les plus célébrés et hués de l’histoire de la NCAA.

JJ Redick, une retraite bien méritée après une pure carrière. pic.twitter.com/TZHf3XOnAj

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) September 21, 2021