Salut Ja Morant, comment ça va ? Le ROY en année 1, les Playoffs et le All-Star Game en année 2 ?

Le 27 nov. 2020 à 07:53 par Giovanni Marriette

Ja Morant 4 août 2020
Source image : YouTube

Etrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers la reprise. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Ja Morant, Rookie Of the Year la saison passée et tête d’affiche d’un projet jeunes excitant à Memphis.

Toute l’année dernière Ja Morant aura vu son nom associé à deux types de news. 1) Wow, qu’il est fort et 2) Zion peut-il être ROY sans jouer ? Un manque de respect évident pour l’ancien crack de Murray State qui a finalement mis tout le monde d’accord. Le meilleur rookie de la cuvée 2019 jouait dans le Tennessee, et ce statut il ne le doit à personne. Y’a plus qu’à enclencher la seconde, attention car l’accélération s’annonce fulgurante.

Il n’aura fallu que quelques jours à Ja Morant pour s’imposer comme LE leader de cette jeune et excitante franchise des Grizzlies. Trois jours exactement quand, après deux échauffements discrets, il mettra à terre ni plus ni moins que Kyrie Irving dans un match sensationnel face aux Nets. 30 points, 9 passes, le tir de la prolongation et le contre de la victoire, au buzzer, sur… bah Kyrie Irving. Adoubé par les plus grands au bout d’une semaine, faut le dire si t’es pressé. La suite ? Une saison rookie solide voire phénoménale par moments. Les highlights sont présents chaque soir, Kevin Love ou Aron Baynes – entre autres – se font escalader, et mieux encore… Jaja fait gagner les Grizzlies. Pas mal en décembre, assez incroyables en janvier (11-3), les Ours sont en avance sur le programme et si Brandon Clarke, Dillon Brooks ou Jonas Valanciunas font le taf chaque soir, le n°2 de la Draft y va aussi de ses perfs et remet Memphis sur la carte des Etats-Unis pour auyre chose que les Harley Davidson et les Eddy Mitchell cainris.

Le flow est immense, le leadership pointe le bout de son nez alors que le gamin n’a pas encore 21 ans, Ja claque son premier triple-double en février, échoue d’ailleurs de peu dans la course au All-Star Game, mais le plus beau des accomplissements de cette année 1 interviendra l’été suivant quand, après une saison terminée dans le rouge foncé, son équipe sera récompensée de ses efforts par une place au chaud pour le… play-in tournament, le barrage tout juste né de l’imagination lucrative d’Adam Silver et de la NBA. Ja Morant se heurtera alors de plein fouet à la réalité d’un match couperet, avec toute la pression qui l’entoure. Là encore un triple-double mais un match compliqué en attaque, face à une équipe des Blazers en pleine euphorie estivale, et le parcours de Ja Morant s’arrête à deux petites possessions d’un premier tour de Playoffs mais pas sans la promesse de lendemains qui chantent le bibabeuloula dans le Tennessee.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 80%
  • Jauge de hype actuelle : 80%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : calm down
  • Celui qu’il aimerait devenir : un mélange entre Dwyane Wade et Derrick Rose
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : un mélange entre Michael Carter-Williams et Tyreke Evans

17,8 points, 3,9 rebonds et 7,3 passes dès sa saison rookie, qui plus est dans une équipe qui respire la bonne humeur et le show. Toute la saison Ja Morant aura entendu le nom de Zion Williamson lui revenir dans le creux de l’oreille, mais un seul constat s’impose pour l’exercice 2019-20 : c’est bien Ja Morant qui s’est assis sur la cuvée 2019. A confirmer dès le 22 décembre, dans les Top 10 et au classement de la Conférence Ouest.