La Draft 2020 est tellement indécise qu’elle nous rappelle la cuvée… 2013 : oh non, pas ça, pitié, pas ça

Le 18 nov. 2020 à 09:48 par Giovanni Marriette

NBA Draft 2013 18 novembre 2020

A quelques heures de la NBA Draft 2020, l’ensemble des observateurs se rejoint sur une chose notamment : personne ne peut prédire ce qu’il va se passer cette nuit, et encore moins ce qu’on en pensera… dans quelques années. Une cuvée homogène, sans aucun prospect “exceptionnel” pour l’heure, et qui nous rappelle donc cette nightmare Draft 2013, au soir de laquelle on ne savait pas du tout quoi penser, et pour laquelle, sept ans plus tard… on préfère se marrer.

Petit rappel avant toute chose, histoire de se remettre les idées en place, voici ci-dessous le récapitulatif du premier tour de cette fameuse Draft 2013, avec déjà quelques bugs de système avant même d’analyser ça plus en détail :

Draft 2013 18 novembre 2020

Anthony Bennett : en draftant Bennett, les Cavs s’assurent, a minima, l’un des axes meneur/intérieur les plus excitant de la Ligue. Nul doute que le Canadien aura des minutes pour tracer pourquoi pas, dès cette saison, un chemin vers les sommets pour les Cavs.

Trey Burke : quand on débarque en tant que meneur titulaire d’une franchise qui a vu passer des génies comme John  Stockton ou D-Will, autant dire qu’il faut avoir une sacrée paire de cojones. Trey Burke est fait de ce bois là. On imagine bien une 1ère saison à la Damian Lillard, et Trey Burke a tout pour s’imposer rapidement comme l’un des meilleurs meneurs de la Ligue. A suivre…

BenMcLemore : alors là, on tient un sacré numéro. Il représente sans nul doute l’avenir de la franchise Californienne et vient valider le projet jeune mis en place par les dirigeants. Avec Isaiah Thomas, Greivis Vasquez, et enfin débarrassés de l’ex-futur franchise player Tyreke Evans, les Kings peuvent enfin voir un peu plus loin, et pourquoi pas dès cette année ou les PO ne paraissent plus être un si lointain objectif.

Allez, salut.

Pourquoi ressortir de tels dossiers ? Tout simplement parce que cette Draft 2020 est tellement indécise qu’elle nous rappelle cette merveilleuse cuvée 2013. Pas de garantie gravée dans le marbre pour le first pick, le flou total dans le Top 10, du mal à véritablement faire ressortir de futurs All-Stars et, peut-être, un futur MVP caché en plein milieu de ce joyeux bordel, tout comme Giannis Antetokounmpo et son pick 15 l’étaient il y a sept ans. On espère qu’il sera Français tiens, tant qu’à faire des prédictions de merde autant être chauvin, mais en tout cas on espère surtout que les Wiseman, Toppin, Advija, Onyongwu, Haliburton et autres Nesmith ne seront pas les Noel, McLemore, Zeller, Len, Burke, Porter Jr. et Bennett 3.0. Oh 2013 nous a bien réservé quelque surprises hein, Giannis donc, Victor Oladipo en 2 mais aussi C.J. McCollum, Dennis Schroder ou Rudy Gobert (choisis en 10, 17 et 27), mais globalement on ne comprend rien à cette Draft 2020 et on se donne donc rendez-vous dans sept ans pour se taper des barres au coin du feu.

2013 : cuvée remplie d’immondices et d’incertitudes, mais finalement cuvée forte de deux MVP, trois MIP et trois DPOY, quand même. Qu’en sera-t-il de 2020 ? Réponse demain matin, réponse dans deux, puis trois, puis quatre ans. Allez, faut qu’on en (re)parle.