Victoire des Mavs face aux Lakers d’un LeBron version poivre et sel : déso Édouard, le King, lui, est toujours chef du gouvernement

Le 24 juil. 2020 à 03:45 par Nicolas Vrignaud

LeBron James 24 juillet 2020
Source image : NBA League Pass

Bang, troisième affiche de la night et pas des moindres, avec deux équipes qui proposent chacune un jeu qui a beaucoup séduit cette saison. On pouvait s’attendre à un peu plus de piment que sur les autres rencontres et l’attente fut légitime. Une belle affiche, des stars qui se la donnent un peu, et surtout le retour du joueur préféré de ton joueur préféré : J.R. Smith. Sérieusement, interdiction de se plaindre.  

On est déjà un peu moins de survivants à cette heure plus tardive, et ça se mérite, car cette troisième rencontre de la nuit a envoyé un tout autre genre de pâté que les deux matchs précédentes. Entre les Lakers, rois de l’Ouest, et les Mavericks, septièmes de la Conférence, ça passe tout de suite à un autre niveau de basket. Alors oui, ça reste un match d’entraînement, on préchauffe doucement, mais ça a direct senti l’égo et la poudre chez les deux équipes, entre le King et Anthony Davis d’un côté, Luka Doncić et son acolyte Kristaps Porzingis de l’autre. Pas manqué, ça commence avec un petit shoot de la Licorne sur la tronche du mono-sourcil, le genre d’action qui met direct un contexte aux choses : on est là pour se faire progresser mutuellement et retrouver des automatismes, mais pas question de laisser la priorité aux mecs qui portent l’autre maillot. Ensuite ? Ça impose un vrai rythme direct,  même avec les rotations qui arrivent peu à peu sur le parquet, la vitesse de jeu reste assez rapide et ça n’en est que plus plaisant à regarder. Chez les Angelinos, Bronbron, qui s’est mis en mode barbe poivre et sel (la dédicace au mec qui est payé un SMIC par semaine pour que ce soit parfaitement symétrique des deux côtés), commence tranquillement à ne plus calculer la défense adverse sur ses drives. Dans le même temps, son pote AD enchaîne les filoches d’un peu partout. Même Dion Waiters participe à la teuf en s’offrant le buzzer-beater du premier quart. Ça ferait presque croire que les Lakers dominent le match mais ça n’est pas le cas, et les Mavs ont tout autant d’énergie à revendre. À l’image d’un Seth Curry possédé par son frangin en début de match : 3/3 from downtown d’entrée de jeu pour le meneur, ça calme direct l’assemblée et ça rappelle à tout le monde que le shoot de loin est la spécialité de la famille. Et là, milieu de deuxième quart, tout s’arrête quand une image de J.R. Smith a.k.a Gérard a.k.a le GOAT passe à l’écran, montrant le dieu du basket posé sur le banc de Los Angeles. Tout le monde crie de joie à la rédaction, alors que sur le terrain Luka Doncić essaye d’expliquer tant bien que mal à Kyle Kuzma comment défendre sur un écran. Direction la pause, 55-44 Lakers, première moitié plutôt séduisante.

Retour du vestiaire pour les deux formations. Vous vous souvenez du Seth Curry en mode lance-flammes du début de match ? Bah le mec finira son match à 8/8 au shoot dont 6/6 du parking, 23 pions, propre et sans bavure. Le plus mportant dans ce troisième quart ? C’est à 4:57 que ça se passe. Maillot dans le short, petit frottement des yeux histoire de bien se réveiller, et revoilà notre Gérard adoré sur le parquet, un moment d’émotion vécu en live par nous autres, pauvres mortels. Quoi de plus gratifiant dans la vie d’un homme que de voir le plus grand d’entre tous s’adonner à la pratique du panier-ballon ? Plus sérieusement, après deux minutes nécessaires à se mettre en route et à se rendre compte qu’il est bien de retour en NBA, J.R. nous gratifiera de plusieurs caviars pour les partenaires, bien doux, comme on les adore. Malheureusement, tous ne seront pas convertis par ses collègues, qui ne méritent définitivement pas un joueur de ce calibre dans leur équipe. Pour le reste du match, les titulaires laissent tranquillement leurs places aux remplaçants sur le terrain, et le banc de Dallas en profite pour créer un écart qui sera fatal aux Purple and Gold, malgré une tentative de remontée tardive. Un seul type s’amuse alors sur le terrain et c’est toujours le même : ce bon vieux Gégé, qui se permet des 2+1 et des grosses passes dans le dos : la base pour ce genre de star. Fin du match, 108-104 Mavs, on s’est bien plu à regarder tout ça, et on ne redemande qu’à profiter de ces deux équipes quand ça comptera pour de vrai.

Bilan positif pour ce début de reprise côté Mavs et Lakers. Un peu de fierté, ça ne fait jamais de mal. On a eu le droit à un bon match de basket, surtout quand on connaît le contexte. Ça nous rend franchement impatients, car ces deux équipes ont de vrais atouts à faire valoir quand mi-août sera venu. Donc vite vite vite, on se prépare en équipe comme il faut, on soigne tout ce qu’il reste à soigner, et on y va ! 

 

stats Mavs 24 juillet 2020

stats Lakers 24 juillet 2020


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