Le Heat réussit son examen d’entrée face à des Kings accrocheurs : finalement, l’examen est réussi pour tout le monde
Le 23 juil. 2020 à 04:33 par Giovanni Marriette
Dernier match au programme de cette première nuit de scrimmages so COVID, et un choc entre deux équipes nourissant mine de rien quelques ambitions. Dans le coin noir des Floridiens presque à la maison et au profil assez unanime d’outsider potentiel de cette fin de saison, et dans le coin violet des Kings qui ne sont pas là pour faire du coloriage non plus, tout intéressés qu’ils sont par la huitième place de l’Ouest.
Tout ce qu’il faut ou presque pour nous offrir un dessert intéressant, “presque” car il manquait tout de même quelques protagonistes à l’appel et pas n’importe lesquels. Bam Adebayo et Kendrick Nunn pour le Heat, load management chut chut on n’a pas le droit de le dire, et Harrison Barnes, De’Aaron Fox, Alex Len pour les Rois, auxquels il convient d’ajouter le GOAT de la bulle Richaun Holmes et le pauvre Marvin Bagley III dont la saison est d’ores et déjà terminée. Mais laissons de côté les absents et rendons plutôt hommage à ceux qui ont bravé cette nuit les éternuements suspects pour jouer au basket. Nos coups de cœur ? Duncan Robinson et son arc tellement précis (4/5 du parking au premier quart, et d’ailleurs le Heat qui démarrait son match avec… sept tirs primés consécutifs), le look à la Django de Jimmy Butler, les cheveux toujours aussi sales de Kelly Olynyk alors que le dénommé Gabe Vincent semble être un sosie lointain d’Alonzo des Psy4 de la rime, au détail près que lui n’a pas de souci avec sa sœur. Bref.
Pour le Heat ça bombarde longue distance (1500 tentatives environ), Andre Iguodala joue les vétérans plus qu’utiles, mais en face la rébellion s’installe. Un départ timide mais très vite la belle surprise Jeffries montre de belles choses, Kent Bazemore prouve qu’on aime bien se moquer mais que c’est plutôt pratique de l’avoir de son côté, et si Nemanja Bjelica et Bogdan Bogdanovic nous font péter une coiffure ô combien dégueulasse (pari perdu, probablement), Buddy Hield, lui, retrouve la route des ficelles en deuxième mi-temps pour permettre aux Kings d’espérer jusqu’au bout. Grande nouvelle ? Le résultat final tout le monde s’en fout et ce qui aurait pu être un money time équilibré finira en eau de boudin, laissez-nous quelques jours l faut qu’on s’y fasse, mais en tout cas les Décimés de Sacramento auront été tout sauf ridicule, alors que le Heat préférait rappeler quel danger permanent il serait, en sachant que sa pièce centrale Bam Adebayo se prélasse encore un peu à la parade et au stand de pomme d’amour.
104-98 Heat, mais au moins les Kings nous auront donné envie de réécouter les Beatles, et mercé la coiffeuse serbe probablement présente dans la bulle. La suite ? récupérer un à un les absents, intégrer tout le monde afin d’être fin prêt le 30 juillet quand les matchs compteront vraiment, quand tout le monde jouera les dernières possessions.