Avis de la rédaction – Les meilleurs ailiers-forts de la saison NBA 2019-20 : place numéro 2, chacun donne son avis !
Le 22 mai 2020 à 12:20 par Giovanni Marriette
Voici le dernier petit jeu auquel la rédaction de TrashTalk s’est livré ces derniers jours : établir un Top 6 par poste, qui prend en compte uniquement la saison 2019-20 attention, car sinon le cinq de rêve de la rédac serait probablement composé de J.R. Smith, Lance Stephenson, Nick Young, Carlos Boozer et Joakim Noah, le tout coaché par Tyronn Lue. Huit rédacteurs, huit avis, une petite moyenne et let’s go, l’occasion aussi de revenir sur le bout de saison de nos loulous préférés. La suite vous la connaissez, on met les kevlars et les casques et on se retrouve en section commentaires ?
Bastien
Anthony Davis : le challenge Lakers aura été, jusqu’ici, géré de la meilleure manière possible. Anthony Davis avait martelé avant le début de la saison qu’il voulait dominer notamment en défense, et c’est ce qu’il a fait. Il a créé, d’entrée, un duo fantastique avec LeBron, permettant à la franchise aux 16 titres de retrouver le sommet de la Conférence Ouest. Les questions de durabilité et de domination en Playoffs restent d’actualité, mais ce ne sont pas des éléments rentrant dans un classement de la saison régulière 2019-20. AD est le deuxième meilleur ailier fort au monde, le meilleur pour les puristes qui le voient comme un vrai 4, et assurément le meilleur intérieur de la planète orange. Pas mal comme sidekick.
Alex
Anthony Davis : quelle saison d’Anthony Davis ! Nouvelle ville, nouvelle équipe, nouveau rôle car plus forcément l’unique point central du jeu de son équipe mais le joueur est le même. Il a pris un peu moins de rebonds qu’à son habitude parce qu’il s’est souvent retrouvé au poste 4 entre un ailier (LeBron James) et des pivots (JaVale McGee, Dwight Howard) qui naviguent beaucoup sous les cercles et y ramassent pas mal de ballons. Sinon… Bah on a vu l’ailier-fort mono-sourcillé que les fans des Lakers voulaient voir : indéfendable ou quasi, gros protecteur de cercle, capable de courir en transition ou d’exceller sur demi-terrain que ce soit au poste bas ou en pick and roll / pop. Anthony Davis a réussi son arrivée à L.A. Il peut être défenseur de l’année, il est un des des principaux artisans du meilleur bilan collectif de l’Ouest. Le truc qui pêche c’est que sur son poste, il y a un Grec affolant.
Ben
Anthony Davis : pas facile d’être à l’ombre de LeBron James quand on est dans ses meilleures années ? AD n’est pas Kyrie et pour l’instant tout a l’air d’aller à L.A. Le tandem a atteint le niveau que les fans espéraient secrètement et le Unibrow aurait même pris le pouvoir de manière encore plus évidente sans ces nombreux pépins physiques. En attendant, l’intégration a été plus rapide qu’on ne pouvait l’imaginer et on découvre Toto sous un autre visage, dans une équipe qui peut gagner. Un constat effrayant pour le reste de la concurrence puisque l’on est peut-être tout simplement témoins du meilleur duo jamais formé avec le King depuis le début de sa carrière (oui). Objectif bague et rien d’autre.
Nico
Anthony Davis : on parle d’un mec qui évolue dans la même équipe que LeBron James, et qui est meilleur marqueur, rebondeur, contreur et intercepteur de cette dernière. Ça vous place un homme. Vous l’avez compris, on parle d’Anthony Davis, qui a cartonné pour sa toute première saison chez les Lakers. S’il était légèrement dans l’ombre du King, AD a dominé de façon assez impressionnante des deux côtés du terrain, lui qui a notamment été le leader de l’une des meilleures défenses de la NBA. Avec son arrivée et le duo exceptionnel qu’il a formé avec LeBron, les Lakers sont revenus sur le devant de la scène, terminant la saison régulière avec le meilleur bilan de la Conférence Ouest.
Gio
Anthony Davis : la seule raison qui fait chuter Anthony Davis sur la deuxième place du podium ? Le repositionnement cette saison de Giannis au poste 4. Car pour moi AD est clairement le meilleur poste 4 au monde depuis des années, un VRAI poste 4. Insaisissable, trop fort des deux côtés du terrain, trop grand, trop rapide, trop adroit, trop puissant. Si AD jouait à Detroit, Phoenix ou New York ? Sans aucune restriction de minute ? AD tournerait à 40 points et 18 rebonds. Oui mais voilà, après huit ans à dominer dans son coin le gazier a décidé de prendre en main sa carrière et d’ajouter à un CV – bien vide – les victoires collectives en rejoignant les Lakers. Résultat ? Tonio est évidemment toujours aussi fort mais désormais il gagne trois matchs sur quatre, tout en continuant à taper des carnages une ou deux fois par semaine. Dans deux ou trois bagues ? On commencera sérieusement à discuter de la place du mec… dans l’histoire de la NBA, tout simplement.
Alexandre T.
Anthony Davis : Anthony Davis et les Lakers c’est l’un des plus beaux, si ce n’est le plus beau, mariage de la saison. Revenu de six mois à la cool à rester sur le banc, on a senti le sourcil avoir les crocs dès le coup d’envoi, histoire de prouver qu’il restait une superstar et pas juste une diva. Sa complémentarité avec LeBron ? Évidente et magique : le showtime est de retour à L.A. Toujours injouable en attaque avec une palette des plus complètes, Unibrow a aussi fermé les portes à l’arrière, entraînant tout le groupe dans son sillage. C’est pas pour rien que le Hollywoord Basket Club est la première équipe aux contres cette saison et une des meilleures défenses du pays. Candidat au DPOY, All-NBA Team garantie et qui sait ? Une petite bagouze si la saison réussit à se terminer un jour. Saison Masterclass pour le meilleur pote du King.
Clément
Anthony Davis : l’intérieur sourcillu est tout simplement monstrueux et s’est imposé comme le parfait complément de LeBron James aux Lakers dès son premier match en pourpre et or. Véritable machine à scorer et à contrer, celui qui forme le logo Batman au dessus de ses yeux est tout simplement insaisissable des deux côtés du terrain lorsqu’il s’y met, c’est à dire très souvent. Le garçon semble avoir encore franchi un cap depuis son départ de la Nouvelle Orléans (oui oui, c’était possible) et s’impose de plus en plus comme une arme de destruction massive, il est souvent le facteur X de sa franchise, à la fois offensif et défensif et dans son duo avec LeBron, ils arrivent toujours à se sublimer l’un l’autre. Les Lakers sont bel et bien de retour au top, et c’est aussi en grande partie grâce à lui. Dans son sillage, ils sont injouables à l’intérieur, et dites-vous bien qu’on aurait pu ajouter DeMarcus Cousins à tout ce bazar…
Arthur
Anthony Davis : tellement de choses à dire et pourtant tout apparaît comme une évidence. Individuellement, il est monstrueux : défenseur hors-pair, force de la raquette, bon tireur et maître dans l’art d’attaquer le cercle. Le tandem Anthony Davis – LeBron James est effrayant, à la limite du paranormal et déjà au centre de discussions que l’on n’osait pas évoquer en Septembre. All-Star en 27-9-3-2-2 sur la saison, c’est une évidence, mais nos yeux se tournent vers le futur. On ne peut prédire l’avenir, sauf quand celui-ci est écrit. Demain, rien ne semble pouvoir détourner les Lakers du trophée Larry O’Brien même si cette saison, les Daims étaient costauds. Alors oui, il y aura toujours des petits rigolos qui tenteront de mettre des bâtons dans les roues de l’ailier fort, ou peut-être même que ces roues vont se bloquer toutes seules, mais les 29 autres franchises vont devoir faire preuve de solidarité pendant quelques temps, histoire que ça passe.
Rédacteur | #6 | #5 | #4 | #3 | #2 |
#1 |
Nicolas | Zion Williamson | Tobias Harris | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis | |
Giovanni | Zion Williamson | Tobias Harris | Pascal Siakam | Domantas Sabonis | Anthony Davis | |
Ben | Julius Randle | Zion Williamson | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis | |
Alex T. | Jaren Jackson Jr. | John Collins | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis | |
Clément | Tobias Harris | John Collins | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis | |
Arthur | Jaren Jackson Jr. | Tobias Harris | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis | |
Alex M. | John Collins | Tobias Harris | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis | |
Bastien | Zion Williamson | Tobias Harris | Domantas Sabonis | Pascal Siakam | Anthony Davis |
Le n°2 c’est donc tout bon, et si vous êtes un petit malin vous aurez donc compris de quoi on risque de parler demain. En attendant ? On vous souhaite une bonne fin de semaine spéciale ailiers-forts, on commence à respirer là.