Flashback : quand Joel Embiid et Karl-Anthony Towns enchaînaient bim bam sur le parquet et boum sur Instagram

Le 04 avr. 2020 à 14:30 par Giovanni Marriette

Towns Embiid 3 avril 2020
Source image : NBA League Pass

Vous vous en souvenez forcément, c’est l’un des évènements majeurs du début de saison, du moins l’un de ceux qui avait le plus fait causer à l’époque. Aujourd’hui ? Ni Joel Embiid ni Karl-Anthony Towns ne peut être vraiment fier de sa saison et ainsi l’ouvrir en conséquence, mais le 31 octobre dernier les gouaches et la gouaille était bel et bien au rendez-vous et nous offraient le beef de l’année. A consommer sans modération en période de confinement, vu qu’on n’a évidemment que ça à faire.

Nous sommes donc le 31 octobre et si ce soir-là les premières caries font leur apparition grâce aux Dragibus bon marché lâchés aux gamins du quartier, les vrais savent que l’action, la vraie, se déroulera plutôt en pleine nuit et sur le League Pass. D’étonnants Wolves sont en déplacement du côté de Philadelphie, ils ont d’ailleurs profité de leur voyage pour s’offrir un trip sur les marches les plus célèbres du Rocky Balboa Game, mais ce match s’annonce surtout comme un affrontement équilibré car si les Sixers sont évidemment favoris et même invaincus à ce moment-là de la saison (3-0), les Wolves sont alors… invaincus aussi (?!?!) grâce à trois victoires à Charlotte, Brooklyn et contre Miami. Le match dans le match comme le disait si bien le regretté Eugène Saccomano ? Joel Embiid face à Karl-Anthony Towns évidemment, aka deux des quatre meilleurs pivots de la Ligie si l’on rajoute Nikola Jokic et Tacko Fall dans le tas, et la promesse donc d’un vrai choc entre deux équipes en forme et guidée par deux immenses stars. L’affiche est propre, mais elle l’est beaucoup plus… que ce que sera le match, et notamment notre match-up précédemment citée.

Le match tout d’abord : il est rapidement… plié par les locaux, qui mènent très vite d’une vingtaine de points et qui ne connaitront donc jamais la peur ce soir-là. Mais là où la rencontre devient “intéressante”, c’est que nos deux amis KAT et Jojo ont décidé qu’il n’en resterait qu’un, peu importe le score final.

Milieu de troisième quart, Philly mène aisément et Joel Embiid domine calmement sa match-up. Pas de mixtape écrasante mais simplement une équipe qui joue mieux que l’autre, et ça, le pivot camerounais commence à le susurrer à l’oreille de Charles-Antoine. Quelques punchlines probablement envoyées d’un côté comme de l’autre et tout à coup c’est le drame, le jeu s’arrête car… les deux malabars ont décidé que le match se terminerait à base de salade de phalanges. Jojo pousse Karlito, Karlito pousse Jojo, Jojo pousse Karlito, Karlito prend Jojo par le cou et pas pour l’emmener au cinoche, et les deux hommes finissent à terre à brouter du parquet, séparés par les copains et notamment par un Ben Simmons qui profitera de l’instant pour procéder à un étranglement sur KAT de type CRS sur Gilet Jaune. Towns est furax, Embiid se marre et mime un boxeur après avoir reçu les félicitations de ce décérébré de Mike Scott, et les deux hommes sont bien évidemment éjectés sans sommation par le trio arbitral. Tout le monde à la douche, victoire facile des Sixers, fin du premier round.

THINGS ARE ESCALATING IN PHILLY WITH KAT AND EMBIID GOING AT IT. pic.twitter.com/7nNhWnCHFv

— NBC Sports Philadelphia (@NBCSPhilly) October 31, 2019

Fin du premier round car c’est là que tout devient encore plus excitant : nous vivons dans un monde où la majorité des clashs se déroule sur les réseaux sociaux et dans le cas ici présent… ce ne sera pas l’exception qui confirme la règle, les deux hommes s’étant déjà écharpé sur Instagram deux ans auparavant et rêvant probablement depuis cette époque de pouvoir remettre le couvert. Allez, story :

Belle victoire collective !! J’ai été élevé parmi les lions et un chaton s’en est pris à moi ce soir lol Jimmy Butler ça m’a manqué de faire partie des remplaçants… Même sa mère a fait des doigts d’honneur envers moi. C’est ce qu’on appelle du VRAI PLACEMENT IMMOBILIER #SoiréeBaston #JeSuisPasUneSalope

 

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I aIN’t nO BiTcH RaiSeD ARoUnD LiOnS 🧢🧢🧢🧢🧢🧢 🤡🤡🤡🤡🤡🤡 #BitchTalk

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jE sUiS pAs UnE sAlOpE éLeVéE pArMiS LeS LiOnS #ParoleDeSalope

That tough guy act ain’t cutting it …. you know what you are.. you know what you’ve always been>>> A PUSSY (SAY IT LOUDER FOR PEOPLE IN THE BACK) Been kicking your ass and pretty please make the playoffs before you talk. It’s a known thing that I OWN YOU. @KarlTowns pic.twitter.com/Izqwk3pEnM

— Joel “Do a 180” Embiid??? (@JoelEmbiid) October 31, 2019

Cette attitude de mec dur, ça va pas le faire… Tu sais très bien qui tu es… Tu sais très bien qui tu as toujours été >>> UNE MAUVIETTE (DITES LE FORT POUR CEUX QUI N’ENTEND PAS AU FOND). Je t’ai botté le cul et je t’en supplie qualifie-toi en Playoffs avant de parler. C’est un fait avéré que JE TE POSSÈDE @KarlTowns

embiid clash 3 avril 2020

Imaginez quelqu’un qui parle après une défaite de 20 points. C’est dur à voir hein lol. Vas-y, utilise une photo de moi me tenant à cœur après une défaite au SECOND TOUR DES PLAYOFFS. Oh, attends, oui c’est ça tu ne sais pas ce que c’est puisque tu n’y es jamais allé, tu ne sais pas à quoi ça ressemble. Le mec a enfin gagné 3 matchs et il se met à parler, alors que je sais que tu parles pas. T’as été une mauviette toute ta vie. C’est pour ça que t’as été traité ainsi par tu sais qui. Je ne vais pas tout déballer sur toi mais je sais des choses sur toi. Ne te méprends pas, JE TE POSSÈDE.

Et ça fait bim-bam-boum, ça fait pschhht et ça fait vroum. Tout le monde au coin on compte les points, et si Joel Embiid semble avoir été le plus agressif sur ce coup-là les deux profiteront finalement de deux matchs de suspension chacun pour penser à la revanche. Une revanche prévue le 20 mars 2020, on vous laisse finir la phrase en utilisant les mots putain et virus.