Les Grizzlies poursuivent leur Dry January face à Houston : t’as des mecs qui se privent d’alcool, d’autres qui se privent de perdre

Le 15 janv. 2020 à 06:38 par Giovanni Marriette

On  en parlait par exemple ici, ou encore ici, et quand on commence à parler trois fois de la même franchise en cinq jours c’est clairement que quelque chose est en train de se passer. Cinq victoires de suite pour Memphis et donc six après celle de la nuit face à Houston, ça commence à devenir très sérieux c’t’affaire.

Il fallait qu’on soit sûr. Non pas que les victoires face à Golden State, Phoenix, Minnesota, San Antonio et de bien pâles Clippers ne nous avaient rien prouvé, mais disons qu’on attendait juste un genre… de confirmation, face à une équipe vraiment solide si possible. Merci les gars c’est désormais chose faite, car si les Rockets évoluaient cette nuit sans un Russell Westbrook apparemment flippé de se faire dunker dessus, c’est bien une franchise de Houston solide et une nouvelle fois portée par un James Harden boulimique que les Oursons ont dressé cette nuit, et ce sans l’ombre d’une discussion. Et les héros changent dans le Tennessee, preuve aussi que Taylor Jenkins peut compter cette année sur un groupe foutrement homogène. Foutrement homogène mais néanmoins drivé par de vrais patrons, puisque si Jonas Valanciunas avait pour sa part maté à lui seul les Warriors dimanche soir et s’est désormais bien acclimaté à sa nouvelle région, c’est cette fois-ci le Rookie du mois de novembre, décembre… janvier, février, mars et avril qui a une nouvelle fois envoyé un message à la Conférence Ouest et à toute la NBA.

26 points à 10/11 au tir dont 3/4 du parking et 3/3 aux lancers, 5 rebonds, 8 passes, 1 steal et 1 contre en 37 minutes

Mais les stats c’est une chose hein, mais l’impression laissée par le gamin en est une autre, et là on touche simplement au sublime. Car le futur ROY n’a pas simplement réalisé le match quasi-parfait d’un point de vue chiffré, il a également proposé au Fedex Forum un combo clutchitude – show time comme rarement on en a vu cette saison, à Memphis ou ailleurs. Incroyable à la distribution, le jeune Ourson n’était pas à Memphis hier mais plutôt en plein All-Star Game. No look pass dans la défense emmental des Rockets, spin-moves supersoniques, essuyages de pieds sur Clint Paillasson, et pour finir ce step-back sur le maître en la matière James Harden pour mettre le couvercle sur une sixième win de suite, n’en jetez plus la coupe est pleine comme disent les vieux. Dillon Brooks aura encore été précieux (six tirs primés), Jaren Jackson Jr. et Jonas Valanciunas solides, les jeunes Clarke et Melton également, mais le boss ce soir c’était bien Ja Morant, un boss à la fois sérieux et tellement excitant à voir jouer.

Il est long, il est bon, il est rapide, il est clutch et il fait le show. Si vous débarquez dans le NBA Game depuis peu et que vous vous cherchez des idoles ? Regardez du côté de Memphis, vraiment, car il est possible que le crush soit rapide et sans sommation.