Les Sixers s’imposent en patrons face à Boston : 109-98, who needs Joel Embiid si Ben Simmons peut… jouer pivot

Le 10 janv. 2020 à 05:56 par Giovanni Marriette

Ben Simmons 1er décembre
Source image : YouTube

On imaginait bien les Sixers un peu groggy après l’annonce plus tôt dans la soirée de l’absence pour au moins quinze jours de Joel Embiid, mais comme souvent la NBA nous a réservé une petite surprise cette nuit. Gros match, gros duels de partout, et surtout très grosse performance… des Sixers, qui ont donc montré une fois de plus leur côté Dr Jekyll et Mr Hyde. On n’y comprend plus rien c’est officiel.

Qu’est-ce qu’ils sont chiants ces Sixers. Capables de passer pour de demeurés capables d’ouvrir grand leur gueule mais bien incapables de développer la moindre alternance en attaque, voilà qu’ils nous ont donc prouvé cette nuit encore qu’ils étaient capables – également – du meilleur, prenant le dessus – comme souvent – en défense mais trouvant également – et c’est plus rare – les solutions en attaque. Un début de match plutôt à l’avantage des Celtics avec un Kemba Walker très vite dans le match et qui répondait d’ailleurs à un Josh Richardson rapidement dans le bain lui aussi, un Marcus Smart qui avait décidé d’attaquer une soirée à la Stephen Curry, et voilà qu’on se disait que les Celtics étaient bien partis pour profiter de la grippe actuelle à Philly.

Oui mais non.

Oui mais non car les Sixers ne sont pas le FC Embiid, et car assez rapidement Brett Brown va tenter d’envoyer au charbon une drôle de death lineup… Trey Burke (sans son père) à la mène, Josh Richardson en 2 pour stopper les attaques adverses, Furkan Korkmaz et son poignet de feu dans l’aile, Mike Scott et ses problèmes d’irrigation du cerveau dans un corner et… Ben Simmons au poste. Allons bon. magic Johnson style, et après tout Benny fait la même taille que les trois-quarts des pivots de la Ligue alors pourquoi pas. Est-ce que le coup de poker permettra aux Sixers de revenir ? Plus ou moins, car le meneur australien n’est évidemment pas un meneur comme les autres et joue en fait la plupart du temps… sur du post-up, ce qui revient à dire que, finalement, ce cinq n’était pas si expérimental que ça. En attendant Philly chatouille, Philly gratouille et Philly revient grâce à la défense du trio Simmons / Richardson / Thybulle, et en attaque ça déroule grâce à Tonton Horford qui joue les phares de luxe, Josh Richardson toujours, et même… Norvel Pelle, bon dieu mais quel body, bon dieu mais quel blase. Toujours un petit retard à l’allumage à la mi-temps mais une deuxième qui sera éblouissante pour les locaux, laissant Marc Intelligent rentrer ses tirs mais s’évertuant à dégoûter de la vie Jaylen Marron, Jayson Atchoum et Gordie Hayward qui termineront leur soirée avec un magnifique 10/36 à eux trois. En face ça déroule avec Korkmaz de loin, avec tout le monde de près, et la fin de match sera en fait un festival, un vrai feu d’artifice offert au public du Wells Fargo Center, avec cette dix-huitième victoire en vingt matchs à la maison, et surtout un succès rassurant quelques heures après l’annonce de l’opération de Jojo Embiid.

Nouvelle preuve de la bipolarité de ces Sixers, avec un succès convaincant face à un adversaire direct de l’Est et une équipe qui pourrait potentiellement les croiser au mois de mai. Et dire qu’ils vont probablement prendre une branlée au prochain match, sont vraiment chiants les types.

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