Et une 11ème défaite de suite pour les Pelicans : la dernière fois qu’ils ont gagné, on prenait le métro avec plaisir

Le 14 déc. 2019 à 05:18 par Bastien Fontanieu

metro

Encore une défaite pour les Pelicans, encore une soirée terminée en soupirant. Le cap des 10 revers consécutifs passé, la franchise de New Orleans a chopé sa 11ème défaite consécutive sur le terrain des Sixers, en s’étant pourtant bien donnée. Quand ça veut pas… ça veut pas.

On va dire, pas de chance. Pas de chance parce qu’on avait déjà fait un point il y a une petite semaine et les dieux de la planète basket n’ont pas été très généreux à leur endroit. Brandon Ingram et ses potes nous avaient forcé à devoir écrire quelques belles lignes les concernant, en sortie de branlée à Dallas, le match du samedi 7 décembre en début d’après-midi se soldant en une très légère défaite… de 46 points. Forcément, on tournait notre regard vers Alvin Gentry en essayant de trouver de potentielles solutions, et on se permettait de regarder le futur proche pour rassurer les habitants de la Louisiane. Seul souci, disons que quand l’opportunité de se rattraper s’est pointée, les Pelicans ne l’ont pas saisie et ont prolongé leur série de revers… C’était à domicile, face aux Pistons, et on voyait bien New Orleans bomber le torse devant son public histoire de mettre fin à leur mauvaise passe. Derrick Rose va en décider autrement, en étant clutch et victorieux au buzzer pour Detroit, qui repartait du Bayou avec un succès arraché au finish. Mais nan… sérieux ? Bah ouais, sérieux, et c’était une sacré erreur car derrière le programme n’était pas tendre. Déplacement à Milwaukee, on vous laisse deviner ce qui s’est passé, et visite chez les Sixers, on vous laisse imaginer quel résultat final il y a eu ce vendredi. Deux poids lourds de la Conférence Est, deux équipes déterminées à l’emporter, face à des Pels moins sérieux et en cohésion collective les défaites se sont ajoutées logiquement à la jolie pile construite par Alvin Gentry et ses gosses. Du coup ? Et bien ce sont 11 défaites qui sont en cours pour NOLA, avec un dernier succès qui remonte au 24 novembre chez les Suns. Bonjour les Warriors, on vous rejoint dans les profondeurs abyssales de la NBA.

Le problème principal pour New Orleans ? S’il n’y en avait qu’un, ce serait limite facile. Problème défensif, avec un des pires remparts de toute la Ligue puisque les Pels proposent actuellement une des 5 défenses les plus ouvertes du pays. Problème de dynamique, avec des joueurs parfois de retour de blessures et parfois réintégrés dans le cinq majeur, ce qui empêche toute continuité pour l’ensemble de l’équipe. Problème de régularité enfin, car ce qui frustre les plus avec ces Pelicans est probablement la chose suivante : quand c’est pas l’un, c’est l’autre. En gros ? Si Jrue Holiday prend chaud et offre de belles performances consécutives, il y a un autre copain important du groupe qui va se trouer. Si JJ Redick s’énerve et enchaîne les ficelles, il y a un banc qui va foirer la belle soirée du vétéran. Cette situation fréquente empêche les Pels d’aborder un match sereinement, comptant sur la qualité de talent au sein de son équipe pour sortir la franchise de là, alors qu’il faudrait une base stable et régulière pour chaque joueur afin que le crew entier s’élève hors de cette mauvaise passe. La bonne nouvelle, car il y en a une dans tout ça, c’est que New Orleans va à nouveau avoir droit à des opportunités d’échappée, comme ce fût le cas il y a quelques jours face aux Pistons. Le Magic et les Nets seront en déplacement, ce qui n’est pas gagné, avant de se déplacer notamment à Golden State, ce qui est nettement plus abordable. Un succès autour des fêtes de Noël sera-t-il envisagé, histoire d’éviter une série de défaites trop déprimante pour les fans de Nawlins ? On compte sur les deux prochaines rencontres pour ce faire, en attendant qu’Alvin Gentry nous surprenne avec de nouvelles rotations ou une défense revue à la hausse, car si cela ne change pas c’est l’entraîneur des Pelicans qui va commencer à attirer les regards.

Ce qui devait être une saison excitante, prometteuse et pleine de hype est en train, pour le moment, de se transformer en vieux cauchemar qui traîne, sans perspective ni possibilité de vraiment s’amuser. Vite vite, que 2019 touche à sa fin et qu’on change de décennie, voilà peut-être le déclic qui aidera les Pelicans à tourner la page et vraiment lancer leur saison.