Ryan Anderson déjà coupé par les Rockets : tu peux plus prendre quinze tirs du parking par match ? Bah t’as rien à faire ici

Le 19 nov. 2019 à 10:14 par Giovanni Marriette

Ryan Anderson
Source image : YouTube

Il était revenu au bercail après une saison à chercher sa tête entre Phoenix et Miami, mais on se disait néanmoins que le soldat Ryan aurait sans doute du mal à retrouver le rôle qui était le sien en 2017 et 2018 au sein du squad de Mike D’Antoni. Bingo, on avait raison, et bonne chance pour la recherche d’emploi.

Un an à errer comme une âme en peine à la recherche de son glorieux passé de MIP époque Magic ou Pelicans, un an à errer comme une âme en peine en répétant à tout le monde que, si, “j’vous jure qu’il y a deux ans je jouais 30 minutes par match en Playoffs pour un candidat au titre”. Sauf que malheureusement personne n’a cru ce brave homme, et après une saison quasi-blanche (25 petits matchs passés à se gratter le nez) voilà que les Rockets décidaient en bons gentlemen de redonner une chance l’été dernier à celui qui avait été partie prenante de leurs deux campagnes de postseason en 2017 et 2018. Se refaire la cerise dans une équipe mi-badass mi-jobar pourquoi pas, mais encore fallait-il suivre un rythme devenu encore plus soutenu qu’il y a deux ans. Malheureusement, la réponse est un peu dans la question et après un total de 5 points et 7 rebonds en deux mini-matchs, les Rockets ont du se résoudre à trancher dans le vif… Bye-bye l’ami, et cette fois-ci peu de chances qu’on te rappelle dans un an.

Les Rockets n’ont pas le temps et ont désormais bien lancé leur saison, pas de raison donc de se coltiner Ryan et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule… l’économie du salaire de l’ancien sniper devenu paria permettra à la franchise des Rockets de repasser en dessous de la barrière relou de la Luxury Tax. Un moindre mal lorsque l’on sait que la langue un peu trop pendue et twitteuse de Daryl Morey met sa franchise dans l’embarras depuis quelques semaines, un embarras qui pourrait très vite couter la bagatelle de quelques millions et même quelques centaines de millions de dollars à terme, si d’aventure nos amis chinois privilégiaient la fierté à la thune. Pour Ryan Anderson c’est en tout cas un coup dur de plus dans une carrière solide mais jalonnée de hauts et de très bas, notamment depuis cette funeste nuit d’été 2013 à laquelle le joueur avait perdu sa compagne, un évènement qui aura évidemment contribué à faire de la suite de sa carrière NBA un échappatoire aussi évident que peu aisé à gérer.

La suite des évènements ? Pas de gros changements en vue pour les Rockets, c’est pas non plus comme s’il fallait combler les 92 tirs par match de James Harden. Pour Ryan Anderson en revanche c’est plus compliqué, et on espère vivement que l’on reverra le sniper faux lent très vite sur les parquets. Spoiler, il y a peu de chances que ce soit en NBA, tout va décidément beaucoup trop vite parfois.


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