Kobi Simmons rejoint les Hornets : Michael Jordan est tellement un proprio doué qu’on se demande si ce n’est pas un troll

Le 05 sept. 2019 à 07:07 par Maxime Thoinnet

Source image ; youtube G League

Enfin ! Depuis le temps qu’on attendait que les Hornets signent un game changer… Eh non. Raté, et on dirait bien qu’on va attendre encore longtemps. Parce que ce n’est pas avec l’arrivée de Kobi Simmons que Charlotte va remonter dans les sondages.

Quand on vous dit Kobi Simmons, ce nom vous dit peut-être quelque chose sans même savoir qui est ce cher monsieur. Ne vous inquiétez pas, c’est pareil pour tout le monde. En même temps, à part un mix mal orthographié du bon vieux Kobe Bryant et de Ben Simmons, ce nom ne doit pas résonner comme une évidence à l’oreille de tout le monde. Mais qui est-il ? Pour commencer, disons que Kobi est un meneur/arrière d’1m96 pour 75kg. Pour que vous ayez une image, dites-vous qu’il fait la même taille que James Harden mais avec 25kg de moins. Donc c’est un petit Kevin Durant en fait ? Allez, essayons maintenant de bien classer le garçon dans le top 100 500 des meilleurs joueurs NBA. En deux saisons au sein de la Grande Ligue – si on peut dire deux saisons – , Simmons n’a joué que… 34 matchs.

La première année, il semblait s’être bien intégré (tout est relatif) au roster des Memphis Grizzlies. Engagé sous un contrat two-way, il joue alors 33 rencontres sous le maillot des Oursons, dont 12 où il a starté, le jeune bien nommé affichant des stats assez faibles. Bien faibles même. 6,1 points, 1,6 rebond et 2,1 caviars de moyenne en 20 minutes de jeu. Aïe, encore un coup dur pour Kobi. Mais attendez un peu, parce qu’on allait justement vous dire que cette saison était sa meilleure en NBA. Coupé par les Grizz à l’été 2018, le bonhomme atterrit dans l’Ohio mais ne joue finalement qu’un seul match, en février 2019 avec les Cavs. Deux petites minutes, pour une feuille de stats complètement vide. Pas top top. Finalement, c’est en G League avec les Canton Charge que le jeunot s’est le plus exprimé la saison dernière avec des stats honnêtes dans la ligue mineure (17.1 points, 3.8 rebonds, 3.6 passes de moyenne), grâce auxquelles il a finalement réussi à taper dans l’œil du front office des Hornets.

Mouais, bon. Pas sûr que cette signature d’un an soit d’un grands secours pour Nico Batum et ses coéquipiers. Quoiqu’il en soit, Kobi Simmons n’est ni la réincarnation de Brian, ni de la famille de Ben, mais son blaze nous a bien fait marrer, surtout quand on sait qu’un certain KB, le vrai, a été drafté par… Charlotte, il y a… 23 ans, et que le proprio s’appelle… MJ. Pas de hasard dans la vie ma bonn’dame.

Source texte : The Athletic