Kyle Lowry change d’agent en vue de la Free Agency 2020 : vous aussi, vous sentez que Masai a le doigt sur le bouton rouge ?

Le 23 juil. 2019 à 11:24 par Julien Dubois

Kyle Lowry
Source image : ESPN / Youtube

En sortie d’une saison idyllique, Kyle Lowry se prépare pour un exercice 2019-20 plus compliqué, en tout cas moins victorieux. Joueur des Raptors depuis 2012, le meneur est un ancien de la maison qui a participé de toute pièce à l’histoire de cette équipe, championne en 2019, un peu plus de 20 ans après la création de la franchise.

Pas toujours flamboyant sur le terrain, Kyle Lowry a montré, en tout cas cette année, sa capacité à être un leader sur le terrain. Évidemment moins important que Kawhi Leonard dans la réussite des Raptors, on ne peut certainement pas pleinement avoir conscience de l’apport du vétéran dans le vestiaire ni même sur les planches. Ancien maire de la ville de Lebronto et habitué des performances médiocres nulles en Playoffs, il a répondu présent cette année avec notamment un Game 6 incroyable. 26 points et 10 assists, à 56% au tir dont 57% de loin, boom. Le gars a un grand cœur et, désormais, une véritable expérience de la gagne et des grands matchs. Agent-libre en 2020 (comme la moitié de l’équipe de Toronto), Kyle a décidé de changer d’agent, histoire d’être prêt si jamais Masai Ujiri décide de tout faire sauter.

Lowry rejoint donc Priority Sport et l’agent Mark Bartelstein. Ce dernier s’occupe déjà de la carrière de Bradley Beal, Gordon Hayward, Tim Hardaway Jr. ou Bobby Portis, que des mecs sous-payés, mauvaise nouvelle pour le meneur de Toronto donc (ironie à 50%). Cette décision semble vraiment être une prévention contre un potentiel trade en février où la nécessité de négociations l’été prochain. À ce moment-là, Lowry va devoir tomber d’accord avec son agent entre plusieurs solutions : à 34 ans, les années du meneur en tant que compétiteur risquent d’être réduites. On va donc proposer trois axes de carrières pour KL7, les noms de ceux-ci ont été choisi aléatoirement, toute ressemblance avec la réalité n’est que fortuite (ironie à 100%). D’abord, il peut adopter la technique KrisPol, c’est à dire chercher le salaire le plus gras possible, sans trop se soucier du projet sportif de l’équipe et de son avenir dans la Ligue. Cette technique donne comme avantage de ne pas forcément avoir à se fouler sur le terrain, car de toute façon, on est payé. En revanche, aucune chance de regagner une bague, mais bon au pire on l’achète la bague, ça doit être abordable sur eBay. Ensuite, Kyle peut opter pour la GarriPaïton, soit signer un petit contrat dans l’équipe la plus forte du pays, au hasard à Los Angeles, et espérer gratter une bague en bout de banc, malin. Le seul problème c’est qu’il faut signer au minimum vet mais il va gagner 33 millions cette saison donc ça devrait aller. Enfin, il peut choisir la méthode DyrkNovitskui et signer un petit contrat à Toronto pour accompagner les jeunes, devenir une icône de la ville et boire des bières. Le point faible de cette technique : on ne gagne pas forcément beaucoup de matchs. Le point fort : on boit des canons, et ça, ça n’a pas de prix. Enfin si, 4 dollars.

Voilà pour cette review des avenirs possibles pour Kyle Lowry. Après on n’est pas spécialiste hein, on propose juste des solutions. De son côté, le meneur risque de discuter dur avec son nouvel agent de la situation parce que pas sûr qu’il prenne les choses avec autant de légèreté que nous.

Source texte : The Athletic


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