Officiel : Jeremy Lamb et ses gros yeux partent planter des game-winners dans l’Indiana pour 3 ans et 32 millions

Le 01 juil. 2019 à 02:49 par Giovanni Marriette

Jeremy Lamb
Source image : NBA League Pass

Là encore un joueur “de l’ombre” dont le destin devait s’écrire dès les premières minutes de cette free agency, et là encore les différentes acteurs du deal n’auront pas perdu de temps. Voici donc un Jeremy Lamb sauvage migrant vers l’Indiana, rejoignant ainsi le nouveau venu Malcolm Brogdon et croisant à l’aéroport les partants Thaddeus Young et Bojan Bogdanovic. On vous avait prévenu, le 1er juillet il faut suivre.

La carrière de Jeremy Lamb aura finalement connu deux vitesses. La première ? Mais quel est ce bolosse malade du tir qui n’arrive pas à tirer son épingle du jeu à Oklahoma City, encore un qui va finir en Chine tiens. Et puis cette giga ouverture des yeux là, c’est pas possible on dirait Jacques Santini sous acide. Puis en 2015 la délivrance avec ce départ pour Charlotte et un nouveau rôle qui lui est donné, un vrai rôle cette fois-ci. Depuis ? Pas une saison sans que Jerem Star ne progresse, l’arrière passant de 0 à 5 puis à 18 puis à 55 match débutés dans le cinq, passant également de 9 points de moyenne à 10, puis à 13, pour enfin terminer le dernier exercice avec plus de 15 puntos par match, dans un rôle d’allumeur de mèches qui lui sied aujourd’hui à ravir. Était-ce l’heure pour s’offrir un nouveau défi ? probablement ? Est-ce une bonne chose de quitter une franchise qui filera la saison prochaine 84 millions à la quinte flush Batum – Biyombo – Kidd-Gilchrist – Zeller – Marvin Williams ? De quitter une franchise qui remplace Kemba Walker par Terry Rozier ? On vous laisse vous faire votre propre opinion mais sachez qu’ici on a notre petite idée.

Et c’est donc avec les Pacers que l’une des belles progressions de ces dernières années continuera – ou pas – son ascension, dans un roster en pleine mue après une saison valeureuse mais galère suite à la blessure de Victor Oladipo. L’homme qui s’est fait une spécialité de tuer des champions NBA au buzzer a en tout cas une belle carte à jouer et la jouera dans une franchise qui abordera la saison prochaine avec de belles ambitions, là où son ancienne clique risque de rencontrer quelques misères pour gagner plus de vingt matchs en 2020. Et vous savez quoi ? La phrase est folle mais à dix millions la saison c’est cadeau, et encore plus quand on se souvient d’une phrase écrite à peine plus haut…

Nouveau défi pour l’homme qui avait des yeux aussi grands que ses oreilles, et les Pacers peuvent s’estimer heureux de récupérer un gros shooteur, homme de devoir, pour un prix que l’on qualifiera de middle. Belle petite emplette, bravo messieurs.