Stephon Marbury va entraîner les Beijing Royal Fighters : la nationalité chinoise c’est pour quand ?
Le 25 juin 2019 à 18:05 par Arthur Baudin
Après une longue carrière en NBA de basketteur professionnel, les reconversions sont nombreuses. De futur pêcheur pour Paul George à caviste pour LeBron James, chacun est libre de choisir comment il va reposer ses muscles des années de contacts. La plupart des joueurs souhaitent néanmoins rester proches de la balle orange, du coup, quoi de mieux qu’entraîner une équipe ? Stephon Marbury va tenter l’expérience dans son pays d’adoption.
À l’été 2009, Stephon Marbury quitte définitivement la NBA pour prendre la direction de la Chine. Pendant huit saisons, le meneur va s’éclater et tomber sous le charme de la culture asiatique. Désormais, l’ancien étudiant de Georgia Tech va quitter les parquets pour prendre position sur le banc de touche en tant que head coach. Sur Twitter, il précise ainsi qu’il devient l’entraîneur des Beijing Royal Fighters, là où il a passé sa dernière saison en tant que joueur, cumulant des moyennes de 14,9 points, 3,7 rebonds, 4,8 passes et 1,6 interception en 35 minutes sur les parquets. Lorsque tes stats en ligue chinoise deviennent moins bonnes que celles que tu avais en NBA, il est probablement temps d’arrêter. Du coup, la décision de ranger les pompes au placard après la saison 2017-18 était sans doute la bonne. Dans son message, Starbury promet aussi aux fans des Fighters de continuer à tout donner comme il l’a toujours fait sur les terrains. L’ancien numéro 3 des Knicks aura fort à faire puisque l’équipe de la capitale a terminé dernière cette saison avec seulement 8 victoires en 46 rencontres. On ne peut donc qu’être confiants quant à la progression de l’effectif chinois qu’il dirige désormais, surtout s’il s’avère aussi talentueux avec le Velleda que balle en main.
Today I announced that I’ll be the head coach for the Beijing Royal 👑 Fighters. The book continues as we do it the way God has planned. #starbury https://t.co/McipMgMfWZ pic.twitter.com/Z40VsyJWY9
— I AM PEACE STAR (@StarburyMarbury) 24 juin 2019
Drafté en 1996, dans la même cuvée que Kobe Bryant ou Allen Iverson, Stephon Marbury a eu une carrière très respectable en NBA. Il n’empêche que nous gardons un goût amer en bouche, synonyme de regrets vis-à-vis de l’épopée du point guard. Son principal atout était le talent naturel dont il faisait preuve, mais son hygiène de vie est rapidement venue tout gâcher. Drogue, alcool et fanfaronnade… telle était la routine de Steph chez l’Oncle Sam. Forcément, depuis que le bonhomme est parti jouer pour la Chinese Basketball Association, nous avons moins de nouvelles sur son quotidien et aucun moyen de vérifier s’il a changé ses habitudes. En tout cas, on ne peut que lui souhaiter puisqu’un entraîneur doit être un exemple de rigueur et d’excellence. Ainsi, il faudra absolument éviter les dérapages en invitant toute son équipe se la coller au Jimbo Lolo après une victoire. Croisons les doigts pour que l’adolescent soit enfin devenu un homme car si sa carrière va forcer le respect de l’effectif dont il disposera, pas sûr que son pivot résiste aux concours de culs-secs dans le vestiaire. Attendons maintenant qu’il réunisse son staff avec J.R. Smith en entraîneur adjoint et Raymond Felton en préparateur physique.
Hop, Stephon Marbury se laisse porter par le vent de l’Empire du Milieu et devient désormais le head coach d’une équipe. Le chemin est encore long avant de revenir entraîner une formation de la Grande Ligue, et puis même pas sûr qu’il en ait l’envie.
Source texte : Yahoo Sports