James Harden et Chris Paul se sont encore ennuyés en mai : ils ne partiront pas ensemble… mais voici nos conseils vacances hors-saison, Partie 1
Le 23 juin 2019 à 08:21 par Giovanni Marriette
Parce qu’il faut bien combler le manque de basket ici et chez vous les lecteurs, parce que l’on se sent parfois investi de la mission d’informer les gens, voici aujourd’hui quelques brèves qui sortiront un peu de notre ligne éditoriale habituelle. Chris, James… LeBron, ne dîtes pas merci ça nous fait plaisir.
On les connait bien, ces mecs qui dominent toute la saison, pour certains qui l’ouvrent grand pour annoncer que seul le titre comptera. Ces mêmes phénomènes qui se retrouvent un peu hébétés fin mai et début juin, obligés de se farcir des NBA Finals sans eux à la télé car de toute façon, Madame avait anticipé ses vacances en juillet. Chaque année c’est la même et on connait d’ailleurs quelques spécialistes, à aller chercher notamment dans l’Oklahoma ou dans un coin bien connu du Texas. Par respect pour eux on ne donnera ainsi pas les noms de Russell Westbrook, DeMar DeRozan, James Harden ou Chris Paul, mais tout le monde ici aura bien compris que l’on parle de Russell Westbrook, DeMar DeRozan, James Harden ou Chris Paul.
Bref, TrashTalk se transforme aujourd’hui en Promo Vacances, Thomas Cook, Last Minute ou Marmara et vous propose quelques destinations idéales à visiter hors-saison. Parce qu’à un moment donné il faut se rendre à l’évidence, et que la seule victoire de certains joueurs NBA aux mois de mai et juin restera toujours de réussir son bronzage.
1. Les Abruzzes, Italie
Pourquoi en mai ? Parce que le printemps est ici la plus belle saison. La région des Abruzzes, en Italie centrale, s’étend de la côte adriatique – jalonnée de stations balnéaires telles que Pescara et Vasto – jusqu’au cœur des Apennins. Ces rudes montagnes entaillées de canyons et fréquentées par des ours et des loups abritent de pittoresques villages médiévaux perchés. Au printemps, la nature se réveille, les cours d’eau enflent, les prairies alpines sont envahies de fleurs sauvages et de papillons. Les randonnées nature guidées dans le parc national de la Majella révèlent l’incroyable richesse de la flore et offrent souvent l’occasion de voir des chamois. Explorez aussi les collines autour de L’Aquila pour découvrir châteaux et hameaux où le temps paraît arrêté.
S’organiser : rejoignez Pescara en avion et profitez de la plage avant de vous enfoncer vers l’intérieur des terres. Logez dans un agriturismo (logement à la ferme) ; Sulmona, adossée à la montagne, fait une bonne base.
À savoir : le 1er mai, Cocullo (près de Sulmona) célèbre la fête des Serpents : une statue de saint Dominique coiffée de serpents vivants est portée en procession.
2. Les Samoa, Pacifique
Pourquoi en mai ? Pour profiter des prix bas et de la rareté des pluies. Petit paradis tropical du Pacifique Sud, l’archipel des Samoa conserve des traditions très vivaces. Au-delà de cette riche culture, la mer samoane est magnifique, et l’intérieur des îles, volcaniques, est luxuriant. Il y fait chaud toute l’année (environ 25-30°C), et en toute saison des alizés rafraîchissent les fins d’après-midi. La variable principale est la pluie : il fait nettement plus sec de mai à octobre. Saison intermédiaire, mai offre un temps agréable et des prix moindres que la haute saison (juin-septembre). Autant d’économisé pour aller explorer les îles : Upolu avec ses forêts tropicales, ses plages et ses lagons, la minuscule Manono, sans voitures, ou Savai’i et ses champs de lave. C’est un bonheur de dormir dans un fale (hutte en paille) ouvert sur la plage et de faire du snorkeling dans les eaux bleues et paisibles, à 28°C toute l’année.
S’organiser : l’arrivée se fait via l’aéroport de Faleolo sur Upolu. Ne manquez pas le marché d’Apia, la capitale, ni les plages de la côte sud. La plus grande île, Savai’i (1 heure 30 en ferry) abrite l’antique pyramide polynésienne de Pulemelei et des phénomènes volcaniques.
À savoir : Samoa se trouve à 5 heures de vol de Sydney, 3 heures 30 d’Auckland et 5 heures d’Hawaï.
3. L’Ouzbékistan
Pourquoi en mai ? Pour profiter d’une saison agréable dans ce beau pays de la route de la Soie. Caravansérails, épices… Une aura romantique entoure tout voyage dans ce berceau de la culture millénaire de l’Asie centrale. C’est particulièrement vrai des trois cités historiques de l’Ouzbékistan : Samarcande, Boukhara, Khiva, dont les mosquées, les madrasas et les mausolées couverts d’éblouissantes céramiques évoquent mille et une histoires passées. Le festival de la Soie et des épices, qui se tient fin mai à Boukhara, célèbre cet héritage avec des musiciens, des danseurs et des artisans perpétuant les techniques traditionnelles, du tissage des tapis au travail du bois. En mai, la température est idéale pour les visites (autour de 20°C), tandis que les tulipes et les abricotiers sont en fleurs.
S’organiser : après Tachkent, la capitale, gagnez par la route la forteresse de Khiva, en traversant le désert de Kyzyl-kum, puis rejoignez Boukhara, et terminez par
Samarcande et les splendeurs de sa place du Registan.
À savoir : l’Ouzbékistan est l’un des deux pays au monde doublement enclavés (entièrement entourés par des pays eux-mêmes enclavés – l’autre est le Liechtenstein).
4. Komodo et Flores, Indonésie
Pourquoi en mai ? Pour voir les dragons, par temps sec. Gigantesque varan, le plus grand au monde, le dragon de Komodo n’existe que sur quelques îles d’Indonésie. Mai est une bonne période pour en voir. En début de saison sèche, les îles de Rinca et de Komodo – les meilleurs endroits pour les apercevoir – sont encore vertes mais moins humides ; en outre, la haute saison n’a pas commencé. À cette époque, les dragons sont bien visibles dans les espaces découverts, mais, comme c’est le tout début de la saison des amours, ils ont aussi tendance à se cacher dans la forêt. Cependant, il arrive qu’on assiste à de spectaculaires combats entre mâles. Komodo offre aussi de superbes plongées avec des raies manta, des plages (certaines de sable rose) et l’ascension du Gunung Ara (point culminant de l’île). Explorez aussi sa voisine, Flores, notamment les lacs de cratères multicolores du Kelimutu et le village traditionnel de Bajawa.
S’organiser : Flores est accessible en avion depuis Bali. On accède ensuite en bateau à Rinca et Komodo ; passez la nuit sur place pour avoir une chance de voir des dragons (surtout actifs le matin).
À savoir : un bateau, de Labuan Bajo (Flores), mène au parc national de Komodo.
C’est tout pour cette Partie I, avec déjà quelques billes pour faire passer le temps la saison prochaine lorsque votre équipe aura ramassé un 4-1 des familles au premier tour des Playoffs face aux Nuggets ou aux Pels. Vous y croiserez peut-être CP, JH, RW, DMDR ou même LBJ et AD, et pourrez alors leur profiter de taper un peu la balle avec eux, histoire de leur dégourdir les jambes à une période où ces messieurs ont plus l’habitude de s’encroûter…