Les Suns signent Ray Spalding pour enfin jouer au basket : prochaine étape, faire signer Jean-Christophe Firstpick
Le 04 mars 2019 à 10:17 par Giovanni Marriette
C’est la news qui est passé complètement au travers ces derniers jours, un peu normal me direz-vous car tout le monde s’en fout et c’est d’ailleurs tout à fait logique. Sauf que sur TrashTalk on traite l’actu, toute l’actu, et pas de raison pour que Ray Spalding ne soit pas logé à la même enseigne que LeBron James. Car après tout, LeBron non plus ne va pas faire les Playoffs, et lui aussi joue dans une équipe qui n’en finit plus de perdre.
Ray Spalding. Le blase semble sorti tout droit du dernier manga basket imaginé à Tokyo ou Kobe (la ville, pas le croqueur) mais il est bien celui d’un vrai joueur de basket, et notre héros du jour vient donc de signer un contrat avec les Suns histoire de se dégourdir les jambes entre deux vannes sur son matricule. On savait les Suns en recherche active – ou pas – d’un vrai meneur de jeu depuis… le début de saison, et c’est donc fort logiquement qu’ils ont jeté leur dévolu sur… un intérieur, parce que quand on est un stratège on l’est jusqu’au bout. On passera rapidement sur les vannes possibles avec son nom de famille et même avec son prénom, on vous laisse à votre imagination débordante, juste le temps de vous informer que Ray Spalding nous vient essentiellement de l’université de Louisville et de G League, et qu’il a derrière lui un CV intéressant dans le laboratoire de la NBA.
Joueur des Texas Legends, franchise affiliée aux Mavericks de Dallas (pour qui il a également joué une minute un match de NBA cette saison), l’intérieur de 2m09 valait cette saison 15,9 points, 9,4 rebonds et 2,5 contres, de quoi faire de lui le septième meilleur contreur de sa Ligue (ça se met genre trop dans un CV ça) et de quoi finalement attirer l’œil des délicieux scouts de Phoenix, bien conscients que le souci majeur du roster des Suns se situe dans la raquette, alors que Kokoskov a confié cette saison la mène de son équipe à Devin Booker, Jamal Crawford, Isaiah Canaan, Elie Okobo ou encore Tyler Johnson. Rien que des meneurs de jeu, rien que des All-Stars, mais ça Ray Spalding s’en tamponne le cuir car tout ce qu’il veut c’est tâter du ballon. On gardera d’ailleurs un œil attentif sur les skills de Ray-Ray, et sur la manière avec laquelle il caressera son propre nom sur la gonfle, sorte d’égotrip assez original s’il en est.
Initialement signé pour un ten-day contract, Ray Spalding a donc convaincu les Suns de lui offrir sa chance sur cette fin de saison. Signer un Spalding pour enfin jouer au basket c’est une belle idée, on attend maintenant la signature imminente de Sylvain Lose pour continuer à suivre le Process, mais également celle de Jean-Christophe Firstpick, car il ne faudrait pas non plus oublier le principal objectif de la saison dans l’Arizona. Allez on vous laisse, il est bientôt midi et on a rendez-vous avec un certain Barnabé Raclette pour lui faire signer un joli contrat.