Ben Wallace et Chris Webber finalistes pour intégrer le Hall of Fame : Michigan représente
Le 16 févr. 2019 à 02:36 par Bastien Fontanieu
Comme chaque année, la liste des finalistes pour intégrer le Hall of Fame a été donnée en ouverture du All-Star Weekend et du très beau monde a été choisi : Ben Wallace, Chris Webber, entre autres.
C’est un moment toujours très attendus par les nouveaux comme les anciens, qui veulent rendre hommage aux légendes du jeu. La NBA, qui gère à la perfection son agenda, profite du weekend des étoiles pour annoncer les finalistes de chaque cuvée de Hall of Famers potentiels, avant de donner les résultats définitifs quelques semaines plus tard. C’est début-avril, lors du Final Four NCAA, qu’on saura officiellement qui sont les nouveaux entrants du HOF. Un processus respecté tous les ans, qui devrait encore créer son lot de débats, mais qui présente cette année des visages attendus depuis quelques temps. On ne perd pas de temps, présentation des principaux finalistes ci-dessous, avec une ambiance Michigan au menu puisqu’on a une légende des Pistons et une autre légende des Wolverines.
- Ben Wallace
Doit-on vraiment présenter Big Ben ? Doit-on vraiment débattre sur la présence ou non d’un quadruple-vainqueur du trophée de Défenseur de l’année ? Un pilier monumental pour les Pistons des années 2000, qui a réussi à être All-Star et de manière indiscutable sans scorer à outrance ? Si vous avez connu la NBA d’il y a 15-20 ans, il est impossible que vous n’ayez pas vu Ben, que ce soit pour contrer des tirs à tout va, faire chauffer l’ambiance du Palace d’Auburn Hills, défendre sur les meilleurs intérieurs adverses et mettre des gouaches à Ron Artest. Maillot retiré à Detroit, figure iconique des Pistons, Ben Wallace va rentrer sans la moindre hésitation au Hall of Fame dans quelques mois.
- Chris Webber
Il a dû attendre, un peu plus que les autres, pourtant quel joueur c’était… Si Chris Webber a souvent eu une image de poissard entre ses temps-morts universitaires et ses non-titres professionnels, l’intérieur passé par plusieurs franchises et qui a notamment fait l’immense bonheur des Kings faisait partie de l’élite pendant toute sa carrière. Points, rebonds, passes, Rookie de l’année, All-Star, quasiment dix saisons à plus de 20 points de moyenne, C-Webb c’était la totale. Et si on se lève souvent pour applaudir les Duncan, Dirk, Garnett et compagnie des années 90-2000, il faut rester debout pour célébrer le parcours de Webber. Soyons honnêtes : à deux ou trois coups de sifflets, il aurait pu être champion NBA…
- Marquese Johnson
Si les plus jeunes ne connaissent pas forcément la légende des Bucks, les plus âgés sauront de qui on parle. D’ailleurs, on vous invite vivement à en savoir plus dans la vidéo dédiée au 5 Majeur all-time de Milwaukee, au sein de laquelle le profil de Marquese est largement détaillé. Onze saisons seulement en NBA, mais la moitié en tant que All-Star, et une place de 6ème meilleur marqueur de l’histoire de la franchise du Wisconsin. Quand vous mélangez tout ça, que vous y rajoutez un peu de NCAA avec UCLA et que vous voulez respecter les Bucks, vous devez penser à Johnson. Maillot retiré, évidemment.
- Bobby Jones
Comment ça, Bobby n’est pas encore au Hall of Fame ? Col bleu fabuleux des Sixers dans les années 80, Jones était un défenseur ultra-redouté, qui a tout de même validé 8 sélections de suite dans les All-Defensive Teams, dans la plus grande discrétion. On associe souvent Philadelphie au début des 80’s à des joueurs comme Julius Erving, Moses Malone ou Mo Cheeks, mais la bague de 1983 n’aurait jamais pu être obtenue si Bobby n’avait pas fait tout le sale boulot dans l’ombre des stars. Cinq fois All-Star sans planter plus de 16 points sur une saison professionnelle, ça vous classe l’homme.
- Sidney Moncrief
Même étonnement, Moncrief n’est pas au Hall of Fame, et pourtant quelle légende des Bucks. De base, Sidney est connu pour une chose, c’est sa défense. Comment dire : le trophée de Défenseur de l’année a été créé en 1983, et qui a remporté les deux premières éditions ? Beh c’est bibi. Infernal en pression tout-terrain, notamment avec Alvin Robertson avec qui il formera un duo exceptionnel, Moncrief est un pilier de l’équipe de Milwaukee qui cartonnait dans les années 80. On parlait de Marquese un peu plus haut, Sidney est le troisième meilleur marqueur de l’histoire des Bucks. Donc ça rentre au Hall of Fame, épicétou.
- Jack Sikma
Le grand Sikma, le beau Sikma, qu’on vous conseille de googliser si vous êtes curieux. Le Thunder mélange son histoire et ses record avec les Sonics, c’est parfois difficile à accepter, mais ça vous donnera une idée de qui est Jack. Cinquième meilleur marqueur de l’histoire de la franchise, membre fondamental des Sonics champions en 1979, une coupe de cheveux qui devrait lui garantir de facto sa place au paradis des basketteurs et un move inimitable au poste, Jack n’a peut-être pas le même profil que les autres candidats mais il a un sacré poids dans la discussion avec 7 invitations au All-Star Game.
- Mais aussi…
Paul Westphal, légende des Suns en tant que coach et en tant que joueur, 5 fois All-Star. Entraîneur de la team Suns de 1993 avec Charles Barkley au volant, ultra-respecté dans l’Arizona. Bill Fitch, coach légendaire passé par plusieurs franchises, dont les Celtics champions en 1981, ou bien les Rockets surprenant Finalistes NBA en 86. Une bouille inoubliable, un caractère bien trempé mais tout ce qu’il faut pour rejoindre les entraîneurs all-time du Hall of Fame. Quand t’as coaché les Cavs des 70’s et les Clippers des 90’s, t’as ta place au paradis. Del Harris, meilleur ami de Kobe puisqu’il l’a benché tout son début de carrière, Ralph Lawler le commentateur des Clippers, Marc Stein le journaliste actuel du New York Times et ex-pilier d’ESPN, Teresa Weatherspoon pitbull-two-way iconique en WNBA, et d’autres noms glorieux.
En attendant l’annonce officielle qui aura donc lieu lors des premiers jours du mois d’avril, on croise les doigts pour chaque finaliste et on se prépare déjà à sortir les mouchoirs : Big Ben Wallace et Chris Webber dans la même cuvée, y’a des oignons qui ont été coupés.
Source : HoopsHall