Victoire virile des Nets face à Boston : Brooklyn est de plus en kiffant, et les Celtics c’est pas loin d’être le contraire

Le 15 janv. 2019 à 10:15 par Giovanni Marriette

Peut-être que de loin ça n’y ressemblait pas, mais c’était pourtant un choc de la Conférence Est qui avait lieu cette nuit au Barclays Center. Une franchise de Brooklyn qui ne cesse de progresser et d’étonner de nuit en nuit, des Celtics privés de Kyrie Irving et qui n’en finissent plus de se poser des questions, voilà qui nous promettait 48 minutes de vrai basket, 48 minutes de vraie explication de texte entre une équipe qui voudrait enfin assumer son statut et une autre qui aspire à en changer…

Le score final (108-102 Nets) est serré ? Le match l’aura été mais d’une manière assez… originale. Un début de match rythmé par la dalle de D’Angelo Russell, le meneur des Nets commençant à entendre murmurer les mots All-Star Game et MIP un peu partout autour de lui. Les Nets ont apparemment l’objectif de faire douter leurs adversaires encore plus qu’ils ne doutent depuis quelques semaines, et c’est avec un petit point d’avance que les locaux rejoindront les pimpants vestiaires du Barclays Center. A partir de là ? WTF. Un troisième quart fantastique des locaux, Jarrett Allen, Russell encore lui et l’étonnant rookie Rodions Kurucs cumulant… 35 points à eux trois (18 pour l’ancienne poucave des Lakers) pour mettre un énorme uppercut à des C’s sonnés, une nouvelle fois incapables de mettre à profit un talent pourtant quasiment sans égal en NBA. 44-21 sur le seul troisième round, et une nouvelle défaite qui se profile pour les hommes de Brad Stevens qui n’y arrivent décidément pas. En face ça rigole, parce que c’est tellement plus cool de jouer au basket quand on s’entend bien avec ses copains et quand on laisse la pression du résultat sur le pas de la porte.

Oui mais voilà, le talent peut parfois suffire à se faire respecter et heureusement pour les Nets qu’un quart-temps de basket ne dure pas quatorze minutes. Car c’est à une vraie course contre la montre que se livreront les Verts en fin de match, et heureusement pour les hommes du frère de Mr Bean que ceux de Brad Stevens ne comptent pas Fabian Cancellara en leurs rangs, celle-là il faut la relire deux fois minimum. Les quinze points de Jayson Tatum suffiront ainsi à redonner espoir à la Green Army tout en offrant au sophomore sa meilleure perf de la saison (34 points à 12/16 au tir), mais seront toutefois trop justes pour permettre aux C’s de réaliser le hold-up parfait, la preuve s’il en est qu’un match de basket dure donc 48 minutes et pas 36. On passe donc tranquillement à trois défaites de suite pour des Celtics dans le dur, alors qu’à Brooklyn ça continue de taffer en tapant du gros à la maison, dans le plus grand des calmes et surtout le plus grand des sérieux.

Un résultat finalement… logique compte tenu de la dynamique de chacun, qui inscrit encore un peu plus les Verts dans le dur et les Noirs et Blancs dans la course aux Playoffs. Il va falloir s’y faire, à Brooklyn c’est du – très – sérieux.

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