James Harden insiste, encore et encore : 43 points, 10 rebonds et 12 passes en… 29 minutes, toujours plus loin dans l’originalité

Le 12 janv. 2019 à 08:34 par Giovanni Marriette

Il va bien arriver un moment où l’on aura plus les mots. Soir après soir (sauf quand l’auteur de cet article le prend en TTFL, *ravale sa salive*), semaine après semaine, James Harden écrit l’histoire, il la réécrit à sa manière. Et hier soir, c’est une nouvelle page encore plus originale qu’il a gratté, profitant d’une match-up aux allures de victime sans défense.

Avant toute chose, petit point nécessaire sur les performances de James Harden depuis Noël. Parce que si de votre côté ce sont huit kilos en plus qui sont à déplorer, le MVP en titre a préféré lâcher huit perfs de glouton, rentrant chaque soir un peu plus dans l’histoire des génies offensifs de ce jeu…

  • 25 décembre vs OKC : 41 points, 6 rebonds et 7 passes, on vous conseille le money time
  • 27 décembre vs Boston : 45 points et 6 passes, on croyait pourtant que Marcus Smart était son point faible
  • 29 décembre à New Orleans : 41 points, 9 rebonds et 6 passes, la passe de trois et ce n’est que le début
  • 31 décembre vs Memphis : 43 points, 10 rebonds et 13 passes, et bonne année grand-mère
  • 3 janvier @ Golden State : 44 points, 10 rebonds et 15 passes, avec le shoot de l’année en prime
  • 5 janvier @ Portland : 38 points, 5 rebonds et 7 passes, bouh qu’il est naze
  • 7 janvier vs Denver : 32 points, 5 rebonds et 14 passes, la bise à Jamal Murray
  • 9 janvier vs Milwaukee : 42 points, 11 rebonds et 6 passes, on ralentit surtout pas

Ça ressemble à une liste des meilleures perfs de la saison, mais ce sont bien les huit derniers matchs de Ramesse, dans le plus pur irrespect qui soit pour la concurrence. Insane comme ils disent, et le Barbu n’a donc apparemment pas décidé de s’arrêter en si bon chemin, maintenant qu’il a, semble-t-il, passé une tête en… tête du classement dans la course au trophée de MVP. Chris Paul n’est toujours pas là pour lui voler des ballons, personne en NBA n’a encore trouvé la clé pour lui fermer la porte, aucune raison donc de voir ce grand malade ralentir la cadence…

Cette nuit ? C’est encore du grand n’importe quoi que nous a offert James Harden. Et avec une pointe d’originalité s’il vous plaît. 43 points, 10 rebonds, 12 passes, à un pourcentage décent (50%) au tir et immaculé (11/11) aux lancers. Un troisième triple-double à 40 points en six matchs, une septième pointe à 40 puntos en… neuf matchs, et surtout une perf réalisée en 29 minutes, pourquoi s’emmerder à aller chercher des 60-20-20 quand on peut s’enfiler un tacos sur le banc au dernier quart. Merci aux Cavs et à leur opposition toute caca, dans les choux dès la première mi-temps (77 points encaissés, zbrah), et on se met directement d’ailleurs en PLS rien qu’en imaginant le genre de chiffres que Ramesse aurait pu nous offrir avec un match un peu plus serré. Et puis tant mieux finalement, l’agence de geeks Elias Sports Bureau nous informant rapidement que James Harden venait de devenir le premier joueur de l’histoire à valider un triple-double à 40 points en moins de trente minutes. Autre fait d’armes cette nuit, le fifou en est désormais à quinze soirées consécutives, rejoignant dans le cercle des snipers disparus des légendes comme Kareem Abdul-Jabbar, Elgin Baylor, Kobe Bryant et Wilt Chamberlain, ce dernier ayant réédité la performance… cinq fois. Ah oui, 40 points de moyenne ou plus sur les quinze derniers matchs, seul Kobe a fait mieux durant les… 45 dernières années, plus de 33 points par match cette saison et là-aussi seul Kobe en 2005 et… Jordan en 90 ont fait mieux depuis trente ans, le genre de stats que l’on pourrait balancer durant des heures mais on va surtout se dépêcher de boucler cet article avant que l’autre cinglé ne récidive.

Les chiffres sont de plus en plus légendaires et les victoires sont au rendez-vous, on en connaît un qui doit bien dormir la nuit. Tout le contraire de Cedi Osman, qui a du passer la pire de sa vie, se refaisant le film d’horreur vécu face à l’artiste des Rockets. Parce que là-aussi, la sauce ramassée par le Turc, on pourrait en parler des heures, mais le respect nous impose de laisser tranquille les victimes le temps d’accepter ce genre de sévices vécus. Allez, rendez-vous à la prochaine mixtape, on voudrait franchement pas être la défense du Magic.


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