Les Knicks se font taper par Giannis et les Bucks pour Noël : 30 points pour le Freak, c’est cadeau !
Le 25 déc. 2018 à 20:54 par Bastien Fontanieu
Premier match de ce Christmas Day 2018, premier résultat final logique puisque les Knicks ont perdu à domicile face aux Bucks. Pour le premier Noël de Giannis, disons que la méthode grecque de distribution de cadeaux a fait mal.
Il ne fallait pas s’attendre à un miracle. Bien qu’on aime la magie du 25 décembre et les folies que Santa peut nous réserver en ce jour de célébrations, la NBA n’a pas été tendre avec New York. En effet, les Bucks de Mike Budenholzer étaient de visite, leur premier match aussi médiatisé depuis 1977. Faut se dire qu’à l’époque, les Knicks sortaient à peine de leur second titre (1973), cela vous donne donc une idée de la période de blanc qui s’est prolongée dans le Wisconsin pendant des décennies. Mais avec un Freak comme Antetokounmpo dans l’effectif et une cylindrée qui domine à l’Est, les Bucks étaient les bienvenus le soir de Noël. Malcolm Brogdon et ses potes n’ont pas perdu tellement de temps avec leurs hôtes, après une première mi-temps plutôt disputée. Entre les beaux efforts de Kevin Knox, d’Enes Kanter et de Noah Vonleh, on croyait même à une rencontre disputée, rêvant secrètement que le tout dernier cadeau de Noël glissé sous l’oreiller serait un match serré du début à la fin. Manque de chance, les Bucks n’ont rien voulu savoir et le troisième quart a quasiment mis un terme à la rencontre. Un petit 36-22 laissant clairement le public du Madison Square Garden dans sa digestion annuelle, permettant également à Budenholzer de faire tourner son effectif avec des remplaçants chauds comme la braise. Thon Maker ici, Brook Lopez là, on savait très bien qui allait être la star de la soirée mais c’est un effort complet et collectif qui permettait aux visiteurs de l’emporter ce mardi.
On parlait de star, comment ne pas secouer sa tête en voyant ce qu’a encore fait Giannis…? Le phénomène le disait lui-même, en sortie d’orgie, il rêvait depuis longtemps de participer à un match le soir de Noël. Question de tradition en NBA, question de statut de superstar. Portant sa franchise sur ses larges épaules, Antetokounmpo n’a pas traîné et a immédiatement agressé les Knicks, profitant de l’absence totale de joueur pouvant ne serait-ce que le ralentir. Lance Thomas, Noah Vonleh ou autre, des petits fours dévorés par un Grec qui ne voulait rien savoir. Pull-up à mi-distance, and one autoritaires, gros rebonds puis dunks, on avait un peu droit à la vision d’un adulte au milieu d’un jardin d’enfants. Et par conséquent, la feuille faisait mal : 30 points, 14 rebonds, 2 passes, 4 interceptions, 2 contres, à 13/21 au tir, très très propre. Du matos de MVP en fait, tout en y ajoutant la forme. Car Giannis va claquer un gros dunk en contre-attaque (sans sauter au-dessus du pauvre Tim Hardaway Jr), car Giannis va aussi écraser un lay-up d’Allonzo Trier sur la planche, car Giannis va détruire l’arceau sur un autre tomar appel deux pieds et main gauche. En bref, c’était la performance qu’on voulait voir, celle qui ne devait laisser aucun doute dans la tête des observateurs et qui doit cimenter la place du numéro 34 dans les hauteurs de la course au titre de MVP. Next, c’est repos en famille pour le Freak, après avoir désossé les Knicks comme imaginé.
Pas de surprise, pas de problème pour Giannis. Milwaukee s’impose logiquement à New York, ce n’est pas demain qu’on va trouver une solution contre cet animal. En plus, il a l’air de bien aimer le Madison Square Garden… bon courage pour la suite.