Austin Rivers signe finalement à Houston : sympa les retrouvailles à venir avec Chris Paul…!
Le 24 déc. 2018 à 00:08 par Bastien Fontanieu
En clair manque de profondeur sur les lignes arrières, les Rockets semblent avoir trouvé leur solution pour les semaines à venir : coucou Austin Rivers, et bienvenue à Houston pour se faire plaisir.
Qui aurait pu l’annoncer ? Qui ? Pas grand monde. Forcément, quand on sait que Rivers et Chris Paul se sont déjà mis sur la gueule par le passé, difficile d’anticiper une telle signature. Et pourtant, c’est bien ce qui a été confirmé ce dimanche dans le Texas, Austin débarquant chez James Harden pour offrir un peu d’aide au barbu. Initialement, on pensait retrouver le fils du Doc chez les Grizzlies, Rivers et le management de Memphis avançant sur un potentiel contrat qui le verrait défendre la tanière du Tennessee jusqu’à la fin de la saison. Sauf que, finalement, le contact n’a pas été développé et Austin s’est retrouvé sans franchise, tout en se faisant appeler du pied par un paquet de dragueuses. Les Rockets se sont pointés au bon moment, profitant de la disponibilité du joueur pour le récupérer et le signer dans la foulée. La signature de Rivers est avant tout le pong du ping que représente la blessure de Chris Paul. Touché cette semaine à la cuisse, le meneur ne rejouera plus avant 2019 et pourrait louper jusqu’à un mois de compétition, si on en croit les premières projections faites par le staff médical des Fusées. Il était donc hors de question, pour une franchise déjà bien short sur les lignes arrières, d’envisager un full-48 minutes de Harden jusqu’au All-Star Game, en le retrouvant par la suite exténué dès l’arrivée des Playoffs. Partage des munitions ? Partage des ballons, avec un Rivers qui sera ravi d’aider balle en main.
Le rôle d’Austin semble d’ailleurs assez bien prédéfini, alors qu’il n’a pas mis un seul orteil au Toyota Center en tant que membre des Rockets. Doué en création pour lui-même, capable aussi de lever la tête et de sanctionner à distance, l’arrière se cale sur un modèle qui peut ressembler étrangement à celui d’Eric Gordon, mais ce n’est pas un doublon qui va empêcher Mike D’Antoni de dormir. Ce dont l’entraîneur de Houston a besoin, ce sont des hommes, sur deux jambes, qui peuvent répondre présent lorsque le match commence. Et sur les lignes extérieures, ça tire la langue en ce moment, malgré les bons résultats des Rockets. Rivers pourrait ainsi produire assez généreusement dès ses débuts, lui qui doit convaincre de nombreux observateurs qu’il mérite un lourd contrat cet été. Bon, vu la tournure des choses ces derniers mois cela risque d’être tenu pour Austin, mais qui sait ? Peut-être qu’une demi-saison avec 15 points de moyenne en sortie de banc aidera Houston à se relever, ce qui dorera le CV d’Antoine Rivière et lui permettra ainsi de signer son chèque XXL dans quelques mois. On surveillera évidemment les relations entre le nouveau et CP3, car ça pourrait tout à fait partir à nouveau en couilles en un claquement de doigts.
Qui a besoin de Carmelo Anthony quand tu peux demander à Austin Rivers de sauver le navire ? C’est la teuf à Houston, on fait all-in sur un joueur avec qui on s’est tapé, pour remettre les Rockets tout en haut de l’Ouest.
Source : Houston Chronicle
