Giannis Antetokounmpo remporte le duel des freaks face à Anthony Davis : 123-115 Bucks, la pause caca du Brow était de trop
Le 20 déc. 2018 à 09:46 par Giovanni Marriette
On avait teasé l’évènement comme un genre de All-Star Game en plein mois de décembre, une réunion de freaks dont le vainqueur serait le premier à inscrire 40 points, ou alors dont l’équipe atteindrait en premier les 150 puntos. On n’en était finalement pas si loin, et le tournant du match aura en fait été la sortie d’Anthony Davis pendant tout le second quart-temps. Frayeur chez les fans des Pels, rires coquins pour ceux des Bucks, et quelques minutes coincé aux chiottes qui auront finalement une grande incidence sur le résultat du match.
On commence par rassurer les aficionados des sourcils opulents, Anthony Davis va bien. Sorti en fin de premier quart pour ce qui s’apparentait à une petite blessure à la cheville gauche, Tonio n’est pas réapparu du second round et les Pels l’ont même annoncé questionable pour un retour dans la soirée. Raison invoquée ? Malade. Réaction de notre part ? Chelou. Toujours est-il que le joueur le plus dominant de la Ligue réapparaitra finalement au troisième quart-temps, parce que l’on ne peut raisonnablement pas espérer gagner un match de basket en 2018 avec Jahlil Okafor comme option numéro un à l’intérieur. Julius Randle absent, Nikola Mirotic absent, Anthony Davis se devait donc de revenir se fight, un retour carrément déclaré d’utilité publique par le maire de New Orleans, un certain Jean-Michel Jeannedarc.
Car en attendant, après un départ un peu tranquille, c’est un autre freak qui commençait à se régaler, à grands coups d’eurosteps un peu limite et de tomars presque sans sauter. Giannis Antetokounmpo, pour ne pas le nommer, prenait ainsi le relai d’un Malcolm Brogdon incisif et d’un banc très présent (big up à D.J. Wilson, genre de crossover entre un membre des 3T et Eddy des Anges de la télé réalité, auteur d’un gros match pour pallier l’absence d’Ersan Ilyasova), pour faire passer son équipe en tête à l’approche de la fin du match. Étonnamment, les Pels avaient jusque-là trouvé la parade pour résister sans leur guide, grâce à – comme souvent – un très bon Jrue Holiday et à – comme jamais – un très en forme Darius Miller. Le frangin de Bode, Gérard, Andre et Reggie finira la rencontre avec 20 points à 6/11 du parking, confirmant le fait qu’il fait bien partie de la short-list capable d’aller chercher le trophée de non on déconne. Back to the basics, le retour d’Anthony Davis n’aura finalement pas l’effet escompté puisque les Bucks s’en sortiront finalement grâce à une plus grande répartition des dangers, validant ainsi leur vingt-et-unième victoire et un bilan sympathique de 14-3 à la baraqzère.
Le duel de freaks aura bien eu lieu malgré une interruption due à on ne sait pas vraiment quoi, et la logique est respectée puisque le deuxième de l’Est s’impose finalement face au treizième de l’Ouest. Un classement qui ne veut pas dire grand chose on le conçoit, surtout à l’Ouest, alors on retiendra simplement la victoire d’un cyborg bien entouré face à un cyborg brassé par le kebab de la veille. Allez, petit déj.