Preview Pistons – Bucks : gros duel à l’Est, le Greek Freak débarque à Détroit pour enrouler la meilleure raquette NBA dans une pita
Le 17 déc. 2018 à 19:20 par Clément Mathieu
Oh la petite rencontre qui fait plaisir à 1h du mat ! Les Pistons reçoivent les Bucks d’un Giannis Antetokounmpo qui sort tout juste de son record en carrière et d’une mixtape contre les Cavs. En plus de faire une saison de MVP, le Grec porte ses baloches au meilleur moment. Le mois de décembre est peu dur pour les hommes de coach Bud, et le match de ce soir ne devrait pas aêtre une promenade de santé.
Pour l’instant, c’est avec un bilan de quatre victoires pour trois défaites que les Bucks ont sur ce mois de décembre. La défaite au Garden est restée dans les mémoires. Lors de ce match, Hezonja a rappelé à toute la NBA que Mario est un mec qui saute au dessus des monstres depuis la nuit des temps. C’est aussi face aux Pacers et aux Warriors que la team de Giannis s’est cassée les dents. Et dans des moments comme ça, qu’est ce qu’on est heureux d’apercevoir deux matchs contre Cleveland au beau milieu du calendrier. L’occasion de se rassurer et de se mettre en jambe avant de prendre la route vers le Michigan. Ce soir les hommes de Mike Budenholzer auront fort à faire. Ce match va être énorme, et à l’intérieur de la raquette notamment. En apéritif, Blake Griffin contre le Greek Freak. Repositionné en ailier fort cette saison, le daim est en train de compiler des statistiques de MVP, 26.6 pts, 13.2 rbs, 6.1 ass à 58.3 % au tir. Du très très sale. Sa présence aux rebonds est absolument incroyable et permet aux Bucks de caracoler en tête de la ligue en nombre de prise par match. En gros, non seulement ils mettent dedans comme des cochons, mais si l’équipe adverse a le malheur de se rater en plus, elle ne va pas toucher la balle souvent. En même temps, avec des bras comme ça, aller au rebond c’est comme aller à la pêche quoi.. Blake Griffin, bien qu’un peu feignant parfois défensivement, a le profil pour limiter l’inspecteur gadget. Lui aussi, réalise une année incroyable, car enfin épargné par les blessures mais malheureusement, les résultats suivent un peu moins collectivement.
Autre duel très intéressant, Brook Lopez face à Andre Drummond. Pas connu pour ses aptitudes au large, ce dernier aura du mal à défendre correctement face au shooteur de 2m15. Mais à l’inverse, il pourra allègrement lui rouler dessus en attaque où l’ancien de Brooklyn est un grand timide sous son propre panneau. C’est cet affrontement qui peut faire basculer la rencontre et Detroit en a cruellement besoin. Les Pistons se sont pris une volée monumentale il y a une dizaine de jours face à ces mêmes Bucks. 115 – 92 et un garbage time de 10 min, vraiment sympa. Les hommes de Dwane Casey étaient sur six défaites de suite avant de l’emporter face à Boston avant hier. Le problème de cette équipe est simple. Il n’y a tout simplement pas assez de bon joueurs. Les meilleures années de Reggie Jackson semblent tellement loin et on peut douter du fait qu’il ait les épaules pour être titulaire d’une équipe jouant les playoffs. Reggie Bullock et Luke Kennard sont de très bons artilleurs mais c’est plus ou moins la seule chose qu’ils savent faire. Derrière le cinq majeur, mis à part l’énergie de Stanley Johnson et la vista de Jose Calderon, c’est le désert absolu en l’absence d’Ish Smith. Hormis les deux stars à l’intérieur, il n’y a pas grand monde dans cette équipe qui est un titulaire indiscutable en fait. Face à l’une des équipes les plus fournies de la ligue, cela risque de faire un peu mal, même à domicile. Allez, on sort le talc et on tousse un bon coup.
Les Pistons ont du cœur et sont très bien coachés. Mais malheureusement, face à des Bucks en totale maîtrise de leur sujet, ça va être très compliqué d’éviter la branlée et la descente au classement. Detroit doit se reprendre vite car le Magic et les Wizards ne sont pas loin derrière. Pour gagner, la recette est simple, on veut que Dédé et le rouquin compile 50 points, 30 rebonds et 15 passes à deux, c’est pas compliqué (et c’est possible !). Qui a dit qu’ils étaient trop seuls ?