Memphis stoppe le bel élan des Clippers : 96-86 et… 13 bonnes minutes pour Joakim Noah, les Grizzlies sont redevenus chiants
Le 06 déc. 2018 à 09:23 par Giovanni Marriette
On attendait ce match pour plusieurs raisons. La première ? les Clippers étaient avant ce match leaders à l’Ouest, paye ta performance quand on sait que pas mal de monde les prenait pour des peintres il y a encore un gros mois. La deuxième ? Les Grizzlies sont particulièrement plaisants à voir jouer cette saison, paye ta performance quand on sait que pas mal de monde les envoyait à l’échafaud il y a encore un gros mois. La dernière ? Joakim Noah était annoncé dans le groupe de DjiBi Bickerstaff, de quoi se frotter les mains de revoir – enfin – le pivot français vociférer sur un parquet NBA.
Chauvinisme oblige, on attendra le feu d’artifice final pour évoquer le comeback de Jooks. Le match ? Un rendez-manqué pour les hommes de Doc Rivers. Meilleur marqueur de la rencontre ? Gargamel Marjanovic, assez pour vous teaser un match tout caca des Californiens. Tobias Harris est passé à côté pour la première fois depuis mille ans, et hormis un léger sursaut d’orgueil en fin de deuxième quart, ce sont bien les Tennessee Boys qui auront géré le tempo du match à leur convenance. Un rythme so Grizzlies, à l’ancienne, où Marc Gasol aura compensé son ignoble match d’attaque par une défense de daron tout au long du match. La marque de fabrique mon frère. En attaque Mike Conley aura fait du Mike Conley, souvent discret mais toujours efficace, et la lumière sera venue d’un JaMychal Green désormais bien dans son rôle de back-up officiel de Jaren Jackson Jr. Efficaces juste comme il faut en attaque donc, étouffants en défense pour le plus grand bonheur de Tayshaun Prince venu en spectateur, le cadre idéal pour introduire le retour en NBA de Joakiiiiim Noah.
Alerte rouge sur les réseaux pouloulou, c’est aux alentours de 3h du matin que l’ancien DPOY a remis les pieds sur un parquet, de trop nombreux mois après son jubi-laid avec les Knicks. Tout de suite en action et associé dans la peinture à… Marc Gasol, Joakim Noah claque des mains en défense, check Boban avec l’air bizarre d’un mec qui croise un monstre pour la première fois, donne de la voie, ne participe pas tellement à la vie du ballon en attaque mais prend de la place dans sa moitié de terrain. Du Jooks comme on le connaît, comme on l’aime, et les 220V qui se dégagent de son corps nous donnent la nette impression d’un soulagement énorme après tant de mois de galères à osciller entre recherche de la meilleure beuh et tentatives de retour à la vraie vie. A l’arrivée Noah jouera treize minutes pour 4 points et 3 rebonds, et surtout une première win de son nouveau crew, en encaissant moins de 90 points. Pouvait-il tomber à un meilleur endroit ? Pas sûr. Niveau basket on repassera car les premiers sauciflards devraient arriver très vite, mais aux rayons du plaisir et de l’intensité c’est bien le même Joakim que l’on a retrouvé cette nuit.
Ça y’est c’est officiel, Joakim Noah is back en NBA, et le baptême du feu s’est déroulé sans dommages, bien au contraire. On attend maintenant les updates et franchement, on préfère vraiment le voir en short qu’en slip sur une île déserte. Il n’y aura jamais qu’un seul Moundir, et il n’y aura jamais qu’un seul Joakim Noah.