Doucement mais sûrement, les Bulls de Boylen assurent la défaite à Indianapolis (96 – 90) : eh les jeunes, on taaaaank !

Le 05 déc. 2018 à 07:47 par Victor Pourcher

Jim Boylen Chicago Bulls
Source image : nba league pass

Cette nuit, à Indianapolis, avait lieu le match entre les Pacers et les Bulls. Une équipe en lice pour les places de Playoffs, une autre en grande difficulté qui vient de virer son coach : on ne s’attendait guère à un miracle. Et ça tombe bien, il n’y en a pas eu. Jim Boylen a certes pu aligner Wendell Carter Jr. et Lauri Markkanen ensemble dans la raquette pour la première fois dans un starting five, mais Indiana n’était pas là pour faire la charité à un mal classé.

Personne ne s’attendait à voir les Chicago Bulls gagner. Il faut dire qu’avec six défaites consécutives avant ce match, on a un peu perdu l’habitude de croire en leur chance. Mais on voulait tout de même les observer jouer, essayer de déceler une amélioration avec le remplacement de Fred Hoiberg par Jim Boylen, 20 ans en NBA et première expérience en tant que head coach. Première impression : Boylen a un peu resserré les boulons en défense et Chicago encaisse moins de 100 points pour la première fois depuis douze matchs. Et c’est vital pour une équipe qui compte parmi les plus mauvaises attaques de la Ligue. De ce côté-là du terrain, tout est à faire : si le retour de Markkanen et l’attitude générale sont encourageants, les Bulls shootent encore à moins de 40 % sur ce match. Par conséquent, même si les deux équipes se sont tenues tout le match (17 changements de leader et 13 égalités), les Indiana Pacers n’ont jamais vraiment été en danger et ont juste accéléré légèrement en troisième, puis en quatrième quart-temps pour finalement s’imposer 96 à 90.

Il n’y a pas que Jim Boylen qui fêtait sa première fois, puisque Wendell Carter Jr. et Lauri Markkanen ont enfin pu faire leur début ensemble dans le cinq majeur. Car au bout du long tunnel que traverse les Chicago Bulls, ce n’est pas une, mais ces deux lumières qui scintillent là-bas, loin, tout au fond. Mais pour le moment, il faut les développer, les faire jouer et les envoyer se faire casser la gueule par des raquettes plus expérimentées. Et le secteur intérieur du soir n’était pas le moins fourni entre Myles Turner, Thaddeus Young ou encore Domantas Sabonis en sortie de banc. Pourtant, les deux talents s’en sont plutôt bien sortis. Markkanen n’a pas retenu ses shoots et a atteint les 21 points et 10 rebonds, même si c’est au prix d’un 8 sur 24 au tir, sauvé par ses cinq bombes du parking. Quant à Wendell Carter Jr., il nous gratifie de son cinquième double-double de la saison avec 12 points et 13 rebonds face à un pivot sérieux de la Ligue et, au passage, écrase un tir de Bojan Bogdanovic contre la planche dans le deuxième quart-temps. Le genre d’image qui met en confiance un rookie. Au final, il leur a manqué un troisième larron pour aller choper une win… Il foutait quoi d’ailleurs Zach LaVine ? 13 points, 9 passes décisives et un pull-up à trois-points forcé qui ne rentre pas dans le money-time : ce n’était pas son jour au scoring.

Parfait pour se relancer et se maintenir dans le top 5 du côté d’Indianapolis ! Et Les Chicago Bulls signent une septième défaites de rang qui les enfoncent à la dernière place de la Conférence Est. De toute façon, une remontée n’est pas prévue, alors autant se faire une petite place pour la Draft à côté des Suns. Les jeunes se développent, l’équipe se construit. Embarquez tous sur le voilier du tanking : avec le vent de Windy City, les Chicago Bulls pourraient bien aller très loin.

Box Score Indiana

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