La chute continue pour les Rockets : 4ème défaite en 5 matchs, les Clippers tapent CP3 sans tunnel

Le 27 oct. 2018 à 07:33 par Bastien Fontanieu

Rockets carmelo anthony
Source image : NBA League Pass

Les Pelicans, les Clippers à l’extérieur, le Jazz et maintenant une seconde fois les Clippers, décidément ça ne va pas chez les Rockets. Tabassée à domicile, l’armée dirigée par Mike D’Antoni est loin de ses pompes…

Comment ça va, en ce moment, à Houston ? Beh pas fort, pas fort du tout même. Un peu comme le niveau de jeu de cette équipe 2018-19, qui vit un démarrage vraiment compliqué depuis dix jours. Après une première sortie qui avait été honteuse à domicile, soldée par la large victoire de New Orleans au Texas, les Rockets s’étaient repris en allant gagner chez les Lakers, avec la manière. Enfin, la manière, disons qu’on retrouvait du Houston Basketball signé D’Antoni, entre deux glaires crachés à la gueule de chaque meneur. Orphelins de Chris Paul à cause d’une suspension, les Rockets enchaînaient avec les Clippers au Staples Center (défaite), puis retour à la maison pour jouer le Jazz (défaite) et cette nuit les Clippers à nouveau (défaite). Au milieu de tout ça, un James Harden qui se blesse et s’absente pile quand CP3 est de retour, ce qui n’a pas vraiment aidé cette nuit. Le meneur vétéran, maladroit, n’a pas pu autant contribuer qu’il le voulait, mais en bonne surprise c’est Melo qui s’est assez bien intégré au 5 majeur pour offrir du scoring en première intention, ce dont son équipe avait besoin en l’absence d’Harden. Bien aidé par Gerald Green, l’homme au bandeau retrouvait un minimum de sensations offensives à titre individuel, mais c’est peut-être là le seul point positif qu’on peut trouver dans cette triste soirée supplémentaire terminée en pleurant dans le rangs du Toyota Center. Trois matchs à domicile ? Trois défaites, paye ta cylindrée intouchable devant son public. Le compteur des victoires à la casa n’a toujours pas été ouvert, et les fans s’inquiètent.

Il faut dire qu’il y a de quoi se gratter le front et taper la grimace, si on est supporter des Rockets. Sur la durée, peu de doute, l’équipe va trouver son rythme et reprendre son chemin infernal, celui qui consiste à prendre et rentrer plus de tirs extérieurs que n’importe quelle autre franchise de notre système solaire. Mais pour le moment ? C’est la défense qui pêche, en plus d’une attaque pas aussi fluide que désiré. Dans leur propre moitié de terrain, les potes de Clint Capela ont encore pris l’eau, en laissant les anciens de la mez se faire plaisir : Lou Williams puis Montrezl Harrell, pour ne citer qu’eux, se sont régalés et vengés par la même occasion. Le dégoût était tel que Mike D’Antoni a parlé de défense “horrible“, insistant sur le fait qu’il allait changer sa couverture globale de manière imminente. On ne va pas se mentir, le coach des Rockets a plutôt intérêt à se dépêcher. Car sans Jeff Bzdelik sur son banc, assistant de l’an dernier responsable du beau rempart local, et avec un effectif qui n’est pas aussi calibré en défense, va falloir trouver une solution, quelle qu’elle soit. Houston, la saison dernière, offrait une défense suffisamment bonne pour sanctionner sur rythme rapide, alternant ces opportunités de contre-attaques avec un jeu somptueux sur demi-terrain. Problème numéro 1 actuellement, impossible de prendre ses adversaires de court lorsqu’ils trottinent pour revenir en défense, eux qui viennent de planter un panier. Généralement à la bourre, ces Rockets doivent passer plus de temps en défense et vite, car un sacré roadtrip se prépare pour eux.

Six des huit prochains matchs en déplacement, dont certaines affiches face à des équipes capables en attaque (Spurs, Thunder, Blazers, Pacers deux fois, Nuggets) : rien ne sert de compter sur le retour de James Harden pour résoudre tous les problèmes, Houston doit reprendre par les bases et s’y mettre dès aujourd’hui.


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