Les salaires des Pistons pour la saison 2018-19 : vu le prix de la raquette, va falloir assurer à l’intérieur
Le 29 sept. 2018 à 12:11 par David Carroz
Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Detroit, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Pistons : beaucoup de blé d’engagé, surtout pour le duo Drummond-Griffin qui va devoir assumer.
Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions
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Situation financière par rapport au cap
- Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 123 000 000 dollars cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 101 800 000 dollars cette année.
- Avec 123 251 375 dollars prévus contractuellement cette saison, les Pistons sont déjà dans le dur. le tout sans avoir un effectif qui fait rêver le reste de la Ligue, mais si le tout doit permettre les Playoffs à l’Est.
- Plus de cinquante-sept millions de dollars sont réservés pour Blake Griffin et Andre Drummond. Autant dire que les deux joueurs vont se gaver et qu’ils doivent répondre présent pour les Pistons. Si on ajoute Reggie Jackson, le Big Three du Michigan occupe 60% de la masse salariale de Motor City. Ça pèse lourd sur les finances, il va falloir que l’impact soit au minimum le même sur les résultats de l’équipe.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 7
- Andre Drummond
- Blake Griffin
- Reggie Jackson
- Jon Leuer
- Langston Galloway
- Bruce Brown Jr.
- Khyri Thomas
- Il y a du lourd d’engager pour les Pistons la saison prochaine, avec plus de cent millions de dollars garantis. Il faut dire que Griffin, Drummond et Jackson seront toujours sous contrat et que la franchise devra finir de payer la stretch provision pour Josh Smith. Cela signifie que l’été prochain encore, Motown ne disposera pas d’une grosse marge de manœuvre pour renforcer le roster. A moins de réaliser des trades judicieux.
Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison
- Glenn Robinson III : la plus grosse recrue de l’été dans le Michigan. C’est dire que les Pistons étaient pieds et points liés par leurs gros salaires. Avec une team option sur l’an prochain, Detroit a réalisé un beau coup puisque le joueur ne dispose ni d’un bail longue durée, ni d’un tarif exorbitant. Il voudra certainement assurer son deal pour la saison suivante en s’imposant comme un élément important de la rotation. A son avantage, les ailes des Pistons ne font pas rêver.
- Stanley Johnson : bon il explose quand l’ami Stanley ? Parce qu’au moment d’attaquer sa quatrième saison NBA et la dernière année de son contrat rookie, on est loin de la hype qui entourait son potentiel. Il n’a plus le choix, s’il veut faire son trou à Detroit – ou ailleurs par la suite – et voir un bout de papier avec plein de chiffres en bas, c’est maintenant qu’il faut se sortir les doigts.
- Ish Smith : la doublure de Reggie Jackson arrive en fin de contrat. S’il a dû assurer l’intérim lors des blessures du vingt-quatrième choix de la cuvée 2011, il sait très bien que son rôle reste celui d’une doublure, les clefs du jeu d’une franchise ayant un minimum d’ambition étant définitivement trop grandes pour rentrer dans ses poches. Mais un second meneur peut être une arme déterminante qui se monnaie au-dessus des six millions qu’il touchera cette saison. il faudra pour cela qu’il drive à merveille la second unit des Pistons.