Le best-of des Hornets 2017-18 : Kemba Walker n’est pas un joueur NBA, c’est un slalomeur en Super G
Le 19 sept. 2018 à 09:16 par Giovanni Marriette
En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.
36 victoires et dix défaites de plus pour une peu glorieuse dixième place à l’Est, voilà pour un retour ultra-rapide sur le bilan de la saison passée. Ça tombe bien puisqu’on n’est pas là pour parler de fond mais plutôt de forme, alors envoyez les highlights.
On doit le reconnaître : ça gagne pas des masses de match mais alors avoir Kemba Walker et Dwight Howard qui forment ton axe 1-5 c’est du pain béni pour nos vidéos matinales. Le premier a contourné plus de plots que Régine Cavagnoux dans sa carrière, et ce ne sont pas les Spurs, les Cavs, les Suns, les Hawks, les Warriors, les Bulls, les Knicks ou les Pistons, respiration, qui viendront dire le contraire. Quant au néo Wizard, on se rappellera notamment d’un double avalage d’âme en règle sur le duo Poeltl/Ibaka, des posters sur Mike Muscala, Mike Beasley ou Kyle O’Quinn, alors que Nikola Vucevic a encore la marque du parquet sur les seufs et que James Johnson a compris pourquoi D-12 était trois fois défenseur de l’année dans ses années fastes. Les sept minutes de miel qui suivent vous permettront également d’admirer l’absence de Nicolas Batum, petit pléonasme, mais aussi la prise d’otage de la ligne de fond par Malik Monk, le flow de Frank Kaminsky, la violence et la mocheté (c’est gratuit) de Cody Zeller ainsi que la détente de Dwayne Bacon ou Jeremy Lamb. Le pire dans cette histoire ? C’est que c’est vraiment tout ce qu’il y a à retenir de la saison des Hornets. Allez, next.