Kobe Bryant, 40 ans en 40 actions de folie : trop clutch pour les Spurs
Le 23 août 2018 à 16:01 par Nicolas Meichel
En ce jeudi 23 août 2018, Kobe Bryant souffle ses 40 bougies. 40 ans passés sur la planète Terre, dont la moitié en NBA, sous les couleurs des Los Angeles Lakers. Pour marquer le coup, TrashTalk a décidé de vous proposer un Top 40 de ses actions les plus folles en carrière. Vu les nombreux exploits du bonhomme, la sélection n’a pas été facile et il a fallu exclure des dunks, des game-winners et autres shoots impossibles qui auraient mérité leur place. Évidemment, le classement est complètement subjectif car chacun a ses préférences. Le plus important, c’est de kiffer. Enjoy !
Clutch. S’il y a bien un mot qui est souvent associé à Kobe Bryant, c’est celui-ci. Au cours de sa carrière, il a accumulé les game-winners et les tirs au buzzer. Il a aussi connu pas mal d’échecs en fin de match mais il n’a jamais été effrayé par ces moments décisifs où tout se joue. Au contraire, il vivait pour ces moments. On a un exemple parfait avec le Game 4 des demi-finales de Conférence 2002.
Cette année-là, les Lakers affrontent les Spurs. Ils mènent 2-1 dans la série. La quatrième manche se déroule dans le Texas, à l’Alamodome. La rencontre est serrée et les deux équipes sont à égalité 85-85 dans la dernière minute de la partie. Kobe laisse défiler le chronomètre en faisant tranquillement rebondir la gonfle. A 15 secondes du buzzer final, il décide d’attaquer Bruce Bowen mais le ballon heurte le pied du défenseur de San Antonio. Derek Fisher récupère le cuir et tente un shoot casse-croûte en fin de possession. Raté, le tir est trop court. C’est alors que Bryant surgit de nulle part pour arracher le rebond offensif devant Tony Parker, avant de conclure avec un panier dans la raquette ! Los Angeles passe devant et remporte la rencontre. C’est le tournant de la série.
Cette action symbolise parfaitement la rage de vaincre de Kobe Bryant et sa volonté de prendre ses responsabilités quand c’est tendu. Et puis, il ne faut pas oublier qu’avant ce game-winner, il a planté deux tirs du parking qui ont permis à L.A. de revenir à hauteur de San Antonio. L’arrière a tout simplement inscrit les huit derniers points de son équipe, alors qu’il restait sur sept shoots consécutifs manqués. Killer !