NBA Flashback 2017-18 #26 : le jour où Russell Westbrook a pris l’autobus Embiid 21 en pleine poire

Le 26 juil. 2018 à 14:06 par Giovanni Marriette

Westbrook embiid
Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Il y en a eu quelques unes des cations notables au cours de la saison 2017-18… mais celle-ci garde une place toute particulière dans notre mémoire. Pas forcément pour l’action en elle-même, on y reviendra plus bas, mais surtout car les deux protagonistes sont peut-être ce qu’il se fait de mieux actuellement pour faire la promotion de la NBA spectacle, cette NBA au sein de laquelle il se passe toujours quelque chose. Allez, flashback.

Une rivalité naissante, une rivalité marrante, une rivalité kiffante

La rivalité entre les Sixers et le Thunder n’a peut-être rien d’historique, mais les évènements de la saison passée nous ont offert leur lot de spectacle et de trashtalking. Au milieu de tout ça y’a vous y’a moi Russell Westbrook et Joel Embiid, deux énormes gueules qui ne se la fermeront jamais et qui ont ainsi chacun trouvé à qui parlé en matière de bla-bla. La genèse de cette inimitié plus bébète que méchante ? Le match hallucinant, peut-être le plus beau de la saison, entre Philly et OKC le 15 décembre 2017, qui se soldera par une win du Thunder après trois overtimes, et qui se soldera surtout par un Russell Westbrook taquin au buzzer. Foutage de gueule à l’attention du pivot camerounais, lequel répond en lui rappelant le 10/33 de son adversaire, bref rien de bien méchant mais une rivalité naissante, une rivalité… kiffante, entre un Jojo jamais avare de bons mots et un Russ West toujours aussi détèr’, un Russ West qui s’était d’ailleurs ramassé un bon majeur la saison précédente… de la part d’un papy un peu foncedé au Wells Fargo Center. Quand on vous dit que tout est réuni…

Un Joel Embiid lancé = un autobus dans le buffet

La revanche est prévue le 28 janvier 2018, à la Chesapeake cette fois-ci. Ce qui ne change pas ? Le Thunder l’emportera encore une fois grâce à un gros troisième quart. Ce qui ne change pas non plus ? Le MVP en titre aura une fois plus besoin de 33 tirs pour finir le travail avec 37 points, 9 rebonds et 14 passes à 14/33. Mais l’essentiel est ailleurs, puisque c’est une action en particulier qui retiendra ce soir-là notre attention. Il est environ 2h50 du matin quand les premiers monster jam, dunks on his face et autres posterized envahissent nos réseaux sociaux. Rapidement on comprend que Russell Westbrook et Joel Embiid sont les protagonistes principaux de l’affaire, et rapidement on comprend… que le meneur du Thunder a pris de plein fouet la violence du pivot des Sixers. Le ralenti nous enjaillera néanmoins beaucoup moins que les images en direct, puisque l’on voit clairement que Jojo ne grimpe pas à proprement parlé sur Russ, même si l’impact fait exploser ce dernier, en rajoutant un petit pourcentage de flopping au passage. Mais au diable les fines bouches, car ce n’est finalement pas si souvent qu’une superstar NBA du calibre de Russell Westbrook se retrouve sur un méga poster. Par manque de présence défensive le plus souvent – on attend toujours de voir James Harden sur un poster – mais également car certains grands noms semblent jouir inconsciemment d’une forme de respect de la part des autres joueurs de la Ligue. On n’attaque pas Anthony Davis comme on attaque Marcin Gortat, épicétou.

On remarquera en tout cas la violence de l’impact, le combo rapidité/puissance/flop donnant tout simplement lieu à l’un des highlights les plus dingues de la saison. Russell qui se rattrapera plus tard dans le match en explosant l’arceau à sa manière… mais le mal était fait : Joel Embiid a bel et bien envoyé le MVP sur le cul, et c’est peut-être tout ce qui intéressait ce soir-là ce grand gamin attachant.


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