NBA Flashback 2017-18 #23 : quand DeMarcus Cousins massacrait les Bulls, un massacre qui vaut donc 5,3 millions

Le 23 juil. 2018 à 11:52 par Giovanni Marriette

DeMarcus Cousins
Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

On avait déjà causé il y a quelques jours d’un petit 41/23/6 des familles, mais le bougre ne s’était évidemment pas arrêté là. Parce que le DMC des Pels, celui d’avant sa blessure, c’était tout simplement… le meilleur pivot du monde. L’un des seuls mecs au monde dont on peut vraiment dire qu’il peut parfois être littéralement inarrêtable. Monstrueux.

44 points à 13/29 au tir dont 5/11 du parking et 13/14 aux lancers, 23 rebonds, 10 passes, 4 steals et 1 contre en 52 minutes

Parfois, la rage et le talent réunis sont tout simplement trop high pour qu’une armée entière vous arrête. Et c’était le cas ce 22 janvier face aux Bulls, dont les intérieurs de l’époque doivent encore se rappeler aujourd’hui de la violence du choc. Robin Lopez, beaucoup moins à l’aise que lorsqu’il est avec ses cousins du 63, Bobby Portis, beaucoup moins à l’aise que lorsqu’il est face à… Bobby Portis, Nikola Mirotic, qui finira carrément par rejoindre les Pels quelques semaines plus tard, et globalement tous les habitants de Chicago, voila pour la liste des victimes. Une démonstration rendue facile par une fusion géniale entre la force de Shaquille O’Neal, l’insolence à 3-points de Stephen Curry et l’altruisme de Jason Kidd, paye ton combo indéfendable… Les Bulls pensaient toutefois avoir fait le plus dur ce soir-là en menant de treize points à quatre minutes de la fin du match mais les pauvres n’étaient pas au courant que le bolide de DMC possédait une boîte 6… Écart qui fond, première OT, seconde OT, et voilà le travail, une victoire 132-28 qui gardait à l’époque les Pels non loin du podium de l’Est et il n’y a pas d’erreur dans cette phrase.

La dernière folie de DeMarcus Cousins… avant ce foutu 28 janvier

On se questionnera encore longtemps pour savoir si au complet… cette équipe aurait pu faire mieux qu’une demi-finale de Conf. Tombés face à l’ogre Warriors au mois de mai, le squad d’un Gentry étonnant sera évidemment trop juste pour passer l’obstacle, mais on est aujourd’hui en droit de se poser la question suivante : des Pels au complet auraient-ils pu emmerder les champions en titre ? Probablement pas au point de les taper sur une série en sept bien sûr, mais au moins pour nous offrir une série à rebondissements, tant le pivot au bandeau semblait sur une autre planète avant sa blessure. Il suffit d’ailleurs de regarder les images de ce match, à tempérer toutefois avec la faiblesse de la défense de l’adversaire, pour comprendre que défendre sur le duo Cousins/Davis était tout simplement impossible, tant l’altruisme de l’un et la rapidité et la longueur de l’autre matchaient bien. Des réponses à ces questions qui resteront malheureusement au conditionnel puisque ce bon vieux DMC a depuis choisi de prendre une autre route, un choix qui ne fera pas de lui l’homem le plus riche de 2019 mais qui fera sans doute de lui un homme bagué. Pas aujourd’hui que l’on reviendra sur les circonstances de la transaction, mais on arguera simplement qu’il y avait quelque chose de spécial dans cette association d’intérieurs, tout simplement les deux… meilleurs intérieurs de NBA. Allez, highlights, et souvenirs.