NBA Flashback 2017-18 #17 : le jour où DeMar DeRozan rentrait dans l’histoire des Raptors, code promo DMDR 52
Le 17 juil. 2018 à 10:20 par Giovanni Marriette
Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…
Un monstre en saison régulière, un fantôme en demi-finales de Playoffs
Si DeMar DeRozan nous a habitué à se transformer en fantôme une fois les Playoffs et LeBron James venus, il n’en demeure pas moins que la saison régulière est sa salle de bains. Cette saison 2017-18 n’a pas dérogé à la règle – bien au contraire – et quelques perfs monstrueuses sont venues mettre encore un peu plus de sel à une saison déjà historique pour les Raptors. Historique collectivement bien sûr, les Raptors ayant non seulement terminé l’exercice en tête de la Conférence Est mais également atteint le meilleur bilan de l’histoire de la franchise. 59 victoires, soit 59 raisons de rêver à l’approche des Playoffs, sur les ailes d’un franchise player dans son prime et plus que jamais motivé à ne plus passer pour le paillasson des Cavs… Un rêve qui sera finalement de courte durée, merci Cleveland et sa quatrième place, puisque après avoir écarté les Wizards au premier tour, le roster de Dwane Casey s’écroulera littéralement face à LeBron et ses suiveurs. Un game winner sauvage du King et une série globalement ratée, bien dommage pour un DeRozan absent des débats et qui avait là une belle occasion de mettre un point d’exclamation splendide à une saison qui le fut également…
52 points à 17/29 au tir dont 5/9 du parking et 13/13 aux lancers, 5 rebonds, 8 passes, 1 steal et un contre en 43 minutes
Nous sommes le 1er janvier 2018 et si la plupart des gens se remet doucement des festivités de la veille… DeMar DeRozan va faire décuver tout le monde en moins de trois quarts d’heure. Aidé par un Kyle Lowry lui aussi saignant, l’homme à la peau disgracieuse va offrir un rare festival aux fans présents dans le Air Canada Centre. Une démonstration de facilité débutée tambour-battant, avec… 21 points au premier quart dont les neuf premiers du match. Le décor est posé et c’est à la performance d’un danseur de ballet à laquelle nous aurons ensuite droit. Les pieds vissés à 3-points ou flottant dans les airs au dessus d’une meute de Daims dépassés, le natif de Compton ira finalement décrocher un historique record en plus de son career high puisqu’il battra, à l’issue d’un énorme dernier quart, le record de points de sa franchise sur un match, record co-détenu jusque-là par Vince Carter et… Terrence Ross, en plus de devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la Ligue… un 1er janvier. Bruh.
Un danseur étoile, un planeur, trouvez toutes les comparaisons que vous voudrez mais la seule vérité de ce premier jour de l’année 2018 restera que DeMar DeRozan a aspiré l’âme des Bucks. Une démo qui nous prouve une fois de plus le talent du bonhomme, et nous on attend désormais qu’il nous fasse montre de ce talent aux mois de mai et juin.
