Les Bulls disent au revoir à Sean Kilpatrick : l’arrière va reprendre son tour des États-Unis
Le 13 juil. 2018 à 10:16 par Benoît Carlier
Pourtant signé trois ans par les Bulls en mars dernier, Sean Kilpatrick n’a pas fait long feu dans l’Illinois. Tout juste coupé, il va de nouveau se mettre à la recherche d’une franchise désireuse de l’accueillir. Allez, courage !
Il est à n’en pas douter celui qui a le plus voyagé l’année dernière, collectionnant quatre maillots différents en l’espace de six mois. Nets, Bucks, Clippers et puis finalement les Bulls qui semblaient vouloir lui laisser une chance en lui offrant un contrat de trois saisons pour 6,2 millions de dollars. Néanmoins il faut toujours lire les petites lignes en caractère 5, tout en bas de la dernière feuille à parapher et à signer. C’est en effet là où Chicago avait prévu des team options sur les deux dernières années de contrat. Malheureusement pour le natif de New York, le tandem GarPax ne s’est pas gêné pour l’activer et ainsi libérer un spot au sein de son roster. A 28 ans, le guard retourne ainsi à la case départ sans toucher 20 000 francs. Il va devoir s’accrocher à son rêve de NBA pour retrouver un job dans la meilleure ligue du monde.
Non-drafté, il commence par se faire repérer en G League, du côté des Santa Cruz Warriors puis des Delaware 87ers. Les Wolves sont les premiers à lui faire confiance pour un contrat de dix jours à la fin de la saison 2014-15. Grâce à cette expérience, il réalise un test aux Nuggets avant de s’installer à Brooklyn où il dispute 23 matchs en 2015-16 puis 70 rencontres la saison suivante dont 24 en tant que titulaire. Mais l’hyper concurrence au sein du backcourt des Nets met un terme à son rêve de jouer en NBA dans sa ville de naissance. S’ensuit alors un tour des Etats-Unis censé s’achever à Windy City où il tournait à 15,4 points, 2,8 rebonds et 1,4 passe en 24 minutes de moyenne lors de ses neuf apparitions sous le maillot rouge. Mais à quelques semaines du début des training camps, le front office a décidé de libérer son soldat afin de laisser plus de place à Zach LaVine pour s’exprimer. Prolongé à prix d’or, le double vainqueur du Slam Dunk Contest est le nouveau visage de la franchise et devrait monopoliser la majeure partie du temps de jeu au poste 2.
Pour avoir une belle carrière en NBA, il faut du talent et nécessairement un peu de chance. C’est ce qui manque à SK qui n’a pas réussi à trouver le bon fit jusqu’à présent. Mais à 28 piges, il est à peine au milieu de sa carrière professionnelle. On lui conseille de s’accrocher, la Grande Ligue peut parfois faire de beaux cadeaux à ceux qui sont patients, pas vrai Dédé ?
Source texte : Real GM