NBA Flashback 2017-18 #10 : quand Kyrie Irving passait en mode Uncle Drew à Dallas, on veut une saison pleine maintenant
Le 10 juil. 2018 à 07:00 par Giovanni Marriette
Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…
23 août 2017, la NBA vit un véritable tremblement de terre. Kyrie Irving quitte les Cavs et file direction Boston, en échange de Jae Crowder, Ante Zizic, le premier tour de draft 2018 des Nets et des morceaux d’Isaiah Thomas. La résultante d’un trop plein de seum pour l’ex-meneur de Cleveland, qui avait annoncé quelques semaine auparavant sa difficulté à vivre la toute puissance de LeBron James et son désir d’enfin s’affranchir. Un anplus tard les Celtics apparaissent comme les grands gagnants de l’opération car si la saison de Kyrie Irving a du s’arrêter début mars, Drew a déjà offert quelques nuits magiques à Catherine Lara à ses fans. Tous dans la DeLorean, nous sommes le 20 novembre dans le Texas et Kyrie Irving est le meilleur meneur de la Ligue.
Kyrie Irving n’était pas à Dallas, c’est Uncle Drew qui avait pris sa place
Ce soir-là c’est un Kyrie Irving masqué qui se pointe à Dallas. Masqué par le forfait pour toute la saison de Gordon Hayward, mais également et surtout masqué à cause d’une bise aussi sauvage qu’involontaire de… son teammate Aron Baynes. Et le masque, ce sont finalement les joueurs de Rick Carlisle qui l’auront toute la soirée, du moins à chaque fois que Kyrie touchera la balle. En mode joga bonito face à J.J. Barea, prenant de vitesse l’homme au nom de sandwich Maxi Kleber ou profitant de son avantage de taille face à Mini Ferrell, Kyrie va offrir un festival de type Uncle Drew durant les 39 minutes qu’il passera sur le parquet des Mavs. Une adresse complètement folle pour un meneur de jeu, 18 points à 6/6 au tir… rien qu’au premier quart, et une boucherie qui durera jusqu’au bout de la nuit puisque les Celtics auront besoin d’une prolongation pour venir à bout du tank texan.
47 points à 16/22 dont 5/7 du parking et 10/11 aux lancers, 3 rebonds, 6 passes et 1 interception en 39 minutes
Un festival donc, qui fait écho aux nombreuses soirées fiesta offertes cette saison par l’ancien lieutenant de LeBron, mais un festival qui nous a également rappelé que la saison 2017-18 aurait pu être toute autre si le genou gauche de la puce avait tenu. Ses 24,4 points, 3,8 rebonds et 5,1 passes sont autant d’indices sur la manière avec laquelle il s’est fait à son nouvel environnement, à une franchise autrement plus équilibrée que les Cavs, et si Brad Stevens a la chance de pouvoir compter sur la totalité de son roster toute la saison, attention les yeux… même pour les Warriors. On parle d’une franchise qui peut se targuer d’avoir en son sein deux vrais franchise players dans le sang, un daron comme on n’en fait peut en NBA et une flopée de jeunes freaks dont le potentiel fait sourire à la simple évocation de leur nom, Jayson Tatum en tête.
Voilà l’idée pour la saison à venir à Boston. Conserver le roster actuel et pouvoir profiter de tout le monde et en bonne santé. La simple présence de Kyrie Irving fera de toute manière passer les C’s dans un autre genre de catégorie, et si vous ne nous croyez pas on vous propose de vous installer confortablement et de visionner les quelques images ci-dessous. Allez, Pepsi.