NBA Flashback 2017-18 #5 : quand DeMarcus Cousins rappelait aux Kings quel genre de monstre il était
Le 05 juil. 2018 à 10:02 par Giovanni Marriette
Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…
Détour aujourd’hui par la Louisiane, pour aller taper la bise à cette bonne brutasse de DeMarcus Cousins. Nous sommes le 26 octobre 2017 et pour la première fois de sa carrière, DMC va jouer à Sacramento… mais sous un autre étendard.
Un DeMarcus Cousins ému, mais ça c’était avant l’entre-deux
La fin de la saison précédente avait déjà donné lieu à des retrouvailles entre le pivot et son ancienne franchise, mais la boucherie – déjà – avait eu lieu au Smoothie King Center. Cette fois-ci ? C’est bien au Golden One Center que le duel a lieu, pour une soirée stabilotée en rouge pour la franchise californienne. Stabilotée également par l’intérieur des Pelicans, surtout que le karma est bien présent en laissant Anthony Davis au repos pour un petit souci au tendon. Ce sera donc DMC vs Kings et rien d’autre, miam-miam, glou-glou. Une entame de match un peu brouillonne, on sent la bête un peu en dedans, puis tout d’un coup les fils se touchent. Les tirs commencent à rentrer, de près comme de loin car DMC est désormais un sniper, et quand les tirs ne rentrent pas, c’est Cousins et personne d’autre qui s’occupe de la cueillette. Une orgie de rebonds au nez et à la barbe des pauvres intérieurs des Kings, Wille Cauley-Stein se rendant alors compte qu’il était bel et bien son successeur à Sacto, mais uniquement pour les mecs bourrés du matin au soir. Le cacao sur la chantilly sur la cerise sur le gâteau ? Longtemps dans les cordes, les Pels vont finalement réussir le braquage parfait et l’emporter 114-106, plutôt logique finalement face à une équipe dont le meilleur joueur est Buddy Hield. Ouch.
41 points, 23 rebonds et 6 passes, une perf… parmi tant d’autres cette saison
41 points à 14/25 au tir dont 3/5 du parking et 10/12 au lancer, 23 rebonds, 6 passes. Bon nombre de joueurs NBA rêveraient d’aligner une fois dans leur vie ce genre de feuille de stats, mais pour DeMarcus, on appelle ça “un soir de plus au bureau”. Car si le tendon d’Achille de DMC a pété fin janvier, pétée ne fut absolument pas sa saison, pour preuve une première titularisation pour un All-Star Game auquel il ne pourra finalement pas prendre part. Onze matchs au dessus des 30 points, cinq au dessus des 20 rebonds, parfois… le même soir, et une ligne de stats moyenne à faire pâlir 98% des joueurs NBA. 25,2 points, 12,9 rebonds, 5,4 passes, 1,6 steal et 1,6 contre, des moyennes de MVP dans une franchise qui passera finalement un tour de Playoffs sans l’une de ses tours jumelles, nous offrant l’un des what if les plus mystérieux de cette saison 2016/17 mais qui ne trouvera malheureusement jamais sa réponse.
Un retour en force sur les terres de ses premiers exploits, quelques dizaines de perfs énormes, puis ce tendon qui s’en mêle. Une saison grisante pour DeMarcus Cousins, dont on a parfois l’impression qu’il pourrait dominer outrageusement la ligue s’il était parfaitement entouré. En ces temps de free agency la réputation de DMC a peut-être pris du plomb dans l’aile, mais son talent lui reste bien présent. Allez, highlights.