Officiel : Lou Williams nommé Sixième homme de l’année 2017-18, deuxième en carrière !
Le 26 juin 2018 à 06:59 par Bastien Fontanieu
Après l’avoir déjà remporté sous le maillot des Raptors, Lou Williams a récupérée le trophée de Sixième homme de l’année en allant cette fois le chercher sous la tunique des Clippers : félicitations au polygame.
Les prises à trois, il connaît ça. Et cette année, il en a connu un paquet, sur les parquets. Arrivé à Los Angeles l’été dernier sans vraiment savoir quel rôle il allait avoir, Lou Williams ne se doutait pas un seul instant que toutes les étoiles allaient s’aligner en sa faveur afin qu’il obtienne le rôle parfait. Le rôle ultime, celui dont il a toujours rêvé. Lequel ? Celui de remplaçant, mais avec des cartouches illimitées en attaque. Patrick Beverley absent, Milos Teodosic également, Danilo Gallinari blessé et aucune autre vraie option offensive à jouer, les Clippers ne pouvaient faire qu’une chose : donner la balle à Loulou et le laisser prendre feu de loin comme de près. Résultat des courses, après un début de saison en mode préchauffage, c’est un incroyable hiver que Williams offrira à Los Angeles avec des cartons mémorables en sortie de banc. Tout en haut de la liste ? Ses 50 points chez les Warriors, évidemment. Grâce à ses explosions volcaniques, Lou Williams permettait même aux Clippers de croire à de potentiels Playoffs, et ses efforts lui permettaient de squatter sérieusement la discussion pour le All-Star Game. Malheureusement, pas de match étoilé pour l’arrière, qui continuera tout de même ses orgies tout en laissant Tobias Harris intégré son squad après le transfert de Blake Griffin. Pas de Playoffs non plus, mais pas de saison ratée pour autant chez Williams, lui qui repart aujourd’hui avec le plus beau des trophées chez les remplaçants.
“I want to thank the Clippers organization for giving me an opportunity to be myself.” – @TeamLou23 on winning #KiaSixth Man of the Year#NBAAwards pic.twitter.com/fDCeS2yob2
— NBA on TNT (@NBAonTNT) 26 juin 2018
Ce n’est pas la première fois qu’on voit l’ancien des Sixers ou des Lakers soulever cette chouette récompense. En effet, il y a trois ans, ce sont les Raptors qui profitaient de ses services offensifs pour réaliser une pure saison, et Lou était pour sa première fois nommé Sixième homme de l’année. La suite, on la connaît, un petit passage par Los Angeles pour d’abord faire le bonheur des Lakers, une pause pipi chez les Rockets pour continuer à get buckets, puis retour dans la cité des anges afin de réaliser sa saison la plus productive de sa carrière : 22,6 points, 2,5 rebonds et 5,3 passes, c’est du rarement vu chez les remplaçants. Alors certes, on en a qui vont gueuler en nous indiquant que Loulou n’était pas un vrai remplaçant. Peut-être, mais il n’empêche qu’au jeu administratif le garçon et son staff ont été bons puisque Williams n’a été que 19 fois titulaire, sur 79 rencontres jouées. Pas assez pour venir faire chier le dossier du vétéran, lui qui s’est senti tellement dans son élément qu’il a prolongé en Californie au mois de janvier dernier, et pour un petit contrat qui plus est. Difficile de savoir s’il pourra nous refaire une campagne du même genre l’an prochain sous Doc Rivers, mais sachant que l’entraîneur a été rempilé et il n’a pas l’air d’y avoir de nouvelle star en arrivée du côté de LAX, ça peut tout à fait se transformer en back-to-back cette affaire.
Eric Gordon, Fred VanVleet et compagnie : on se lève pour applaudir Lou Williams et son nouveau trophée. Une récompense méritée, pour un pur scoreur qui survit dans une NBA pourtant en constante évolution. Keep getting buckets, Lou Will.