Dwight Howard revient sur la fameuse interview de Stan Van Gundy le 5 avril 2012 : “Le pire jour de ma vie”
Le 17 juin 2018 à 01:13 par Hugo Chalmin
Il est temps de nous replonger six ans en arrière pour revivre l’une des interviews les plus gênantes de l’histoire de la NBA et “le pire jour de la vie” de notre copain Dwight Howard. C’est lui qui le dit en tout cas…
Nous sommes le 5 avril 2012, le Magic de Dwight Howard affronte les Knicks de Carmelo Anthony. Les hommes de New York s’imposent 96 à 80 face aux mecs d’Orlando avec un Superman à huit petits pions, le tout avec un 50% de réussite en 39 minutes de jeu. Cet échec est le cinquième consécutif pour Stan Van Gundy et sa troupe. Mais cette journée restera dans les mémoires pour une autre affaire que la rencontre ou encore la prestation dégueu de D12. Non, non, et c’est bien plus marrant que ça. Ce même jour, on apprend dans la presse que le triple DPOY se serait rendu dans le bureau de son GM pour lui glisser à l’oreille une demande de licenciement de SVG. Un journaliste pose à ce dernier, lors d’une interview en pre-game, une question dans laquelle il demande si le tacticien est au courant de ce que son joueur manigance derrière son dos. Le moustachu répond qu’il a eu vent de tout ça et que la franchise lui avait même confirmé. Et c’est à ce moment là de l’interview que ça devient intéressant. Le grand Dwight se ramène comme une fleur et vient poser son gros bras sur l’épaule de son entraîneur. Il ne s’arrête pas là et va même jusqu’à dire devant toutes les caméras que sa relation avec Stan est au beau fixe. Apparemment mister Howard n’a pas été mis au parfum de ce qui a été balancé à Sir Van Gundy… L’actuel big man des Hornets est revenu sur cet épisode pour le moins cocasse lors d’une interview pour The Jump d’ESPN et a même qualifié la date du 5 avril 2012 comme le pire jour de sa vie.
“La première question ressemblait à ‘Dwight, ils ont dit que vous vouliez faire virer Stan.’ Je me disais, ‘Oh, mon Dieu’. C’était littéralement le pire jour de ma vie. Nous avions un match ce soir-là, et c’était le pire match que j’ai jamais joué. C’est comme si je ne pouvais pas atteindre le panier. Je ne sais pas ce qui s’est passé ce soir-là, mais c’était le pire.”
Ce moment de gêne extreme aura bien fait rigoler mais sera surtout le symbole de l’échec des Floridiens. Avec un bilan de 37 victoires pour 29 défaites, le Magic finira la saison régulière à la sixième place de l’Est. Un spot qui leur vaudra un premier tour des Playoffs face aux Pacers de Paul George. Ces derniers s’imposeront au terme de cinq matchs et enverront les mecs d’Orlando en vacances un peu trop tôt au goût du front office. Les têtes pensantes de la franchise de The Beautiful City vont se débarrasser de Stan Van Gundy le 21 mai. S’en suivra le départ de leur numéro 1 de la Draft 2004, trois mois plus tard, tout pile lors d’un trade à cinq franchises l’envoyant chez les Lakers. Comme après chaque licenciement, on en apprend dans les jours suivants et le président du Magic va déclarer sur le site web de la team que tonton Dwight n’est jamais venu dans son bureau pour demander le licenciement de celui qui rejoindra le banc des Pistons en 2014.
Sacré Dwight Howard, il faut avouer qu’il nous a bien fait marrer lors de cette interview du 5 avril 2012. Cet élément est le symbole de la chute du Magic qui, depuis la saison 2012-13, ne parvient pas à retrouver de la stabilité puisque quatre entraîneurs sont passés par la maison floridienne.
Source texte : ESPN