Les Warriors ne tenteront pas de négocier le salaire de Kevin Durant : le privilège du MVP des Finales
Le 13 juin 2018 à 15:11 par Fabien Passard
Après avoir accepté de ne pas toucher autant de biftons qu’il aurait pu pour permettre au champion en titre de conserver ses joueurs l’année dernière, Kevin Durant pourra faire sauter la banque cet été. Et le general manager Bob Myers ne s’en plaint pas au micro de Mark Medina du San Jose Mercury News.
“Parfois, vous ne négociez pas. J’aimerai l’avoir pour dix ans. Kevin Durant, regardez ce qu’il a fait pour nous cette saison. Il nous a rendu un grand service, et a gagné le droit de signer le contrat qu’il veut. Je veux juste qu’il signe. Mais je veux qu’il soit heureux et je veux qu’il sache que l’on voudra de lui aussi longtemps qu’il aura envie de rester. Il l’a mérité. Il peut faire ce qu’il veut. Ce ne sera pas une longue négociation. Honnêtement, notre objectif est de conserver tout le groupe, et il fait partie des pièces du puzzle que nous devons assembler.”
Que ceux qui ont déjà entendu ça dans la bouche de leur boss lèvent la main. Et pourtant, concernant Kevin Durant, cela est tout sauf étonnant, comme ne l’a pas été son monstrueux niveau en Playoffs encore une fois. Vous avez dit régulier ? Le double MVP des Finales NBA enfile les années aux lignes de stats exceptionnelles. Depuis sept ans, KD tourne à plus de 28 points de moyenne par match en postseason. Ajoutez à cela 8 rebonds et 4 assists sur ses deux dernières années à Golden State et vous comprendrez pourquoi il ose faire le gars devant LeBron.
Contrat sur quatre ans ou extension d’un an ?
Il est bon et il veut du pognon en restant dans sa zone de confort, le Keke. Il a annoncé qu’il resterait il y a déjà quelques jours mais pour quel contrat va-t-il opter ? Un contrat max sur quatre ans avec 160 millions à la clé ? Un contrat d’un an (avec player option) à 30 millions pour pouvoir signer cinq ans à 219 plaques dès 2019 ? Quoiqu’il en soit, Kevin Durant va devoir prendre en compte le facteur collectif dans sa décision s’il veut continuer à survoler la Ligue avec les Warriors. Car, s’il demande le gros lot, l’ancien d’Oklahoma sacrifiera sans doute par ricochets des joueurs importants dans la rotation de Steve Kerr. Dans le cas contraire, la franchise devra s’acquitter d’une très grosse luxury tax.
Par ces déclarations, le staff californien prouve sa confiance totale en Durant en lui laissant la barre du bateau Warriors. Sa décision aura énormément d’impact sur l’avenir de l’équipe, à Kevin de prouver encore une fois qu’il sait la jouer collectif.
Source texte : San Jose Mercury News