LeBron James aurait joué les 3 derniers matchs avec une “main cassée” : pas facile à oublier cette fin de Game 1…
Le 09 juin 2018 à 15:51 par Hugo Leroi
Fin de saison pour LeBron James, qui repart des Finales sans soulever le Larry O’Brien Trophy pour la sixième fois de sa carrière. Se faire sweeper par les Warriors n’est apparemment pas la seule douleur qu’il a du endurer au cours de cette série. Selon ses dires, le King jouerait avec une blessure à la main depuis le Game 2.
Plusieurs explications pourraient être possible, pour essayer de donner les raisons de la “mauvaise” perf de LeBron dans le dernier match de sa saison, hier soir. La tête ailleurs, le fait qu’il sache que sa team ne remonterait pas un 3-0, la fatigue, le manque d’envie… On peut le comprendre, car se faire démonter par Golden State trois fois sur les quatre dernières années, ça laisse des séquelles indélébiles, même après une campagne de Playoffs all-time comme celle qu’il vient d’accomplir. Cette série lui laissera certes des blessures psychologiques, mais il semblerait que son physique ait tout autant pris au cours de cette opposition finale. Après le sacre de la team d’Oakland, LBJ s’est livré à la traditionnelle conférence de presse d’après-match, se livrant aux questions des journalistes. “Est-ce votre dernier match avec les Cavaliers ?”; “Comment expliquez-vous la défaite ?”… La routine. Une interrogation est toutefois venue mettre son grain de sel, concernant la main du King. Les fins observateurs de la Ligue ont en effet remarqué que ce dernier avait passé tout l’échauffement à se toucher la mimine, et à grimacer à chaque shoot tenté avant la rencontre. La réponse de l’intéressé fut pour le moins inattendue :
“Ce qui est arrivé ? Je me la suis faite moi-même, juste après le Game 1. J’ai laissé mes émotions prendre le dessus et j’ai disputé les trois derniers matchs avec une main cassée, vraisemblablement.”
Selon des sources proches de Brian Windhorst d’ESPN, le Kid d’Akron aurait punché un tableau véléda dans le vestiaire, juste après la défaite ultra-controversée et frustrante encaissée par Cleveland au Game 1. Il aurait même passé deux IRM de la main droite pour constater les dégâts, au cours de la semaine précédente. En effet, quand on se remémore tous les mélodrames ayant eu lieu au cours de ce match, il y a de quoi péter un gros câble. Tout commença par un call très surprenant et rarement vu de la part des arbitres : le changement d’un passage en force sifflé contre Kevin Durant en faute personnelle de LeBron James. Une règle autorisée depuis quelques mois, que le numéro 23 a semble-t-il découvert en même temps que beaucoup de monde. Le malheur continua malheureusement, avec la boulette historique de notre bon Gérard, qui oublie que les deux équipes sont à égalité après avoir pris un rebond offensif à 4 secondes de la fin de la partie. Le roi devient fou contre son arrière, et ça se comprend. Le coup de massue vint quand, revenu sur le banc pour se préparer à jouer la prolongation, il apprenait par son “coach” Tyronn Lue qu’il restait un temps-mort à sa team. Il n’y a qu’à voir le langage corporel du Chosen One suite à cette nouvelle pour comprendre l’état d’esprit dans lequel il a fini la rencontre, qu’il a en plus perdu malgré ses 51 points marqués. S’il est une machine physique capable de garder son calme dans les moments les plus chauds, Bron-Bron n’en reste pas moins humain, et l’envie de tout casser lui traverse quelques fois le cerveau. C’est ce qu’il aurait donc fait après ce premier match, conscient qu’il venait de vivre l’une des plus grosses désillusions de son immense carrière :
“Je l’ai fait (avoir punché un tableau) pour beaucoup de raisons différentes. En voyant l’importance de prendre ce match à l’extérieur, ce que la victoire aurait changé pour nous. La manière dont on a joué, les décisions prises par les arbitres tout le long de la rencontre, et j’ai eu le sentiment que le match nous avait été volé. J’ai eu le sentiment que l’on a rarement une opportunité comme celle-ci à l’extérieur contre Golden State : celle de prendre le Game 1.”
Il y avait de quoi péter une durite, mais finalement, c’est sa main que LeBron a semble-t-il cassée. Difficile de contenir sa rage après un match très dur physiquement, garni de décisions litigieuses de la part du trio arbitral, mais aussi de bourdes de son coéquipier et de son entraîneur. On ne s’en fait cependant pas pour sa santé physique. Une fracture de la main pour James ça dure quoi… 4-5 jours ?
Source Texte : ESPN