Preview Game 7 Rockets – Warriors : qui pour retrouver le FC LeBron en finales ?

Le 28 mai 2018 à 16:14 par Hugo Chalmin

Et ben voilà, on l’a notre Game 7 entre Warriors et Rockets. Il faut dire que l’on l’espérait et l’attendait avec impatience depuis l’ouverture de la saison régulière. Les deux meilleures équipes de la Ligue s’affronteront cette nuit et le vainqueur retrouvera les Cavaliers pour les NBA Finals.

Après le Cavs-Celtics d’hier soir, c’est au tour de l’Ouest de nous proposer un Game 7 qui s’annonce chaud comme la braise. Entre des Rockets morts de faim rêvant de détrôner le champion en titre et les Warriors qui visent le back-to-back, ce « win or go home » de cette nuit devrait envoyer du bois. Du moins, autant que les trois dernières rencontres. On a du se coltiner des blow outs pour le Game 1, 2 et 3 mais les écarts se sont vites resserrés par la suite. 95-92 puis 98-94 à chaque fois à l’avantage des Texans, ça fait du bien un peu tension dans le money time (chié à deux reprises par Golden State). On en avait un peu marre de voir Taric Black face à Zaza Pachulia à deux minutes de la fin du match. Menés 3 à 2, les hommes de Steve Kerr étaient dos au mur mais hors de question pour ces derniers de mater les Finales bien assis au fond du canap. Pourtant, la partie a bien mal démarré pour les Californiens qui ont mangé un 39-22 dans le premier quart temps avec un James Harden à 15 points (32 au final avec seulement 10 en seconde mi-temps). Rien ne rentre, KD envoi briques sur briques et Rico Gordon à la main bouillante, 16 unités pour lui à la pause. Mais bon, les Warriors ne vont pas se faire piétiner comme ça sans réagir puisqu’ils réussiront à recoller au score juste avant de retourner aux vestiaires, 61-51. Quoi ? Houston démarre la troisième reprise avec seulement 10 points d’avance ? Non non, ce n’est pas suffisant ! Il faut au moins commencer avec un +60 pour résister au run des Californiens, c’est bien connu. Et ces derniers vont bien entendu respecter la tradition et infliger un 33 à 16 dans leurs 12 minutes favorites grâce à la torche humaine, Klay Thompson, qui va enchainer les filoches du parking (9 sur 14 au total). La remontada va se poursuivre en quatrième quart-temps et l’affaire sera dans le sac à 7 min du buzzer. Le tour est joué pour les Guerriers s’imposent 115 à 86 et vont aller disputer un Game Seven au Toyota Center.

# La clé du match : le money time des Warriors et la présence ou non de CP3

On est d’accord, si les Warriors déroulent leur basket comme au Game 6 avec des écrans pour Klay et des coupes dans tous les sens, il est possible que le match soit plié bien avant. Mais les Rockets, devant leurs fans et avec leur défense de pitbulls ne comptent pas filer leur billet pour les Finals à Golden State. Un blow out serait étonnant et le sort de cette rencontre dépendra également de la présence ou non de Chris Paul, encore incertain. Garbage Time ou Money Time au Game 7 ? On espère le second mais toujours est il que ce dernier devra être mieux gérer par Chef Curry et sa bande s’ils veulent chercher la bague en back-to-back contre le FC LeBron. Parce qu’on a rarement vu les champions en titre se chier autant dessus dans les moments chauds que lors des Game 4 et 5. Lors de la quatrième confrontation, la fin de match s’est résumé à des hero-shots pris à 20 secondes de l’horloge des 24 et par une panique totale sur la dernière possession conclu par air ball de Thompson. Lors de la rencontre suivante, Houston mène 94 à 92 à six secondes du buzzer. En sortie de temps mort, Curry remonte la gonfle pour la donner à Draymond Green qui a ne parvient pas à se saisir correctement de la balle. Oups, ça a glissé chef ! Un autre money time à gerber et Golden State est en vacances. Alors Steve Kerr, il va falloir réorganiser tes troupes et diminuer le basket olé olé. Mais bon, il se peut que le sort du match soit scellé bien avant… La possible absence de CP3 serait surement un handicap insurmontable pour les Fusées tant l’ancien des Clippers est énorme dans la gestion de la partie. Durant les deux dernières victoires, le barbu avait été largement décevant en seconde mi-temps (10 au Game 4 et 8 au Game 5). Et le futur MVP peut remercier son meneur pour avoir porter ses corones quand l’ex du Thunder les perd quelque peu…

Lorsque l’on voit comment la bande de Mike D’Antoni a perdu le contrôle de la rencontre, la présence de Chris Paul ferait le plus grand bien aux Texans. Et connaissant l’état d’esprit du bonhomme, son absence pour le Game 7 est peu crédible. Des piquouzes, de la potion magique et c’est réglé.


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