Draymond Green dépose la marque “Hampton 5” : la Death Lineup des Warriors a un potentiel marketing énorme

Le 20 mai 2018 à 00:17 par Hugo Leroi

Draymond Green
Source Image : Youtube

Vous ne connaissez pas les Hamptons ? Il s’agit d’un quartier de Long Island dans l’état de New York qualifié comme huppé et très riche, où les Warriors ont pu avoir l’occasion de rencontrer Kevin Durant en 2016 pour le faire signer dans la foulée. C’est donc comme cela qu’est venu le nouveau nom de l’actuel cinq majeur de Golden State à Tim Kawakami, le rédacteur en chef de The Athletic qui suit les Warriors au quotidien. Un surnom qu’a l’air de particulièrement apprécier Draymond Green qui l’a carrément déposé en enlevant le “s” pour éviter les problèmes.

Ah, ce bon Draymond, toujours dans la demi-mesure. Depuis la série contre les New Orleans Pelicans, Steve Kerr a décidé de ne plus faire dans la dentelle, et de lâcher les chevaux. Javale McGee dans le cinq, ça va deux minutes. Ainsi, dès le Game 3 perdu face aux Pelicans, Kerr a décidé de titulariser son Death Lineup, ce qui a résulté d’une qualification facile de ses gars face à The Brow et compagnie. Alignés d’habitude dans le quatrième quart histoire de clore l’affaire, Stephen Curry, Klay Thomson, Andre Iguodala, Kevin Durant et Draymond Green sont dorénavant, et jusqu’à nouvel ordre, alignés d’entrée de jeu. Même si une défaite a été à déplorer au Game 2 face à des Rockets remontés, ce cinq a de quoi faire flipper. Draymond Green, reconverti en pivot dans ce plan de jeu, le sait bien, et a décidé d’adopter le surnom trouvé par un insider des Dubs en déposant tout simplement le surnom de “Hampton 5”.

Tous les cinqs les plus talentueux, spectaculaires et marquants de l’histoire ont leurs petits noms. Les Bad Boys de Detroit d’Isiah Thomas, Joe Dumars, Dennis Rodman, Rick Mahorn et Bill Laimbeer, pour appuyer le fait que ces mecs étaient des tarés qui n’avaient qu’un but : rentrer dans votre tête de la façon la plus vicieuse possible. Les Showtime Lakers de Magic Johnson, Byron Scott, Michael Cooper, James Worthy et Kareem Abdul-Jabbar, qui n’hésitaient pas à faire le spectacle à l’aide de leur meneur précurseur de fastbreaks plus rapides que l’éclair. Le Run TMC des Warriors du début des années 90, T pour Tim Hardaway, M pour Mitch Richmond et C pour Chris Mullin, qui ont parfaitement exécuté le style Run and Gun de leur coach Don Nelson. Plus récemment, le small ball des Heatles avec Dwyane Wade, Ray Allen, LeBron James, Shane Battier et Chris Bosh faisait son entrée dans les cinq les plus dangereux de l’histoire. Le flambeau a été ensuite repris par la Death Lineup mise en place par Steve Kerr à son arrivée à Golden State en 2015. Premièrement, Stephen Curry, Klay Thompson, Harrison Barnes, Andre Iguodala et Draymond Green ont posées les bases de ce cinq destructeur, conçu pour défendre en switchant sur tous les écrans, attaquer vite et tire de partout. Enlevez Barnes et rajoutez KD : vous obtenez l’actuel Hampton 5. Il est déjà super flippant de penser que deux MVP soient regroupés dans la même team au même moment sur le parquet. Rajoutez maintenant à cela un DPOY en titre, un des meilleurs snipers de l’histoire et un des défenseurs sur l’homme les plus durs que la NBA ait connu, et vous obtenez une équipe capable de tout. Du pire, comme de perdre de 22 points d’écarts contre les Rockets, comme du meilleur, lors de leur victoire en patron au Game 1.

On n’avait sûrement jamais vu autant de talent regroupé dans un cinq, dans toute l’histoire de la NBA. Draymond Green, le patron de voix et de force de cette team de tueur, leur a trouvé un surnom tout indiqué, plein de prétention et de provocation, répondant au passage à P.J. Tucker. Reste à voir si le Hampton 5 sera à la hauteur de son potentiel, et pourra gravir l’obstacle Houston.

Source texte : TMZ


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