Karl-Anthony Towns et les Wolves ne s’entendent pas ? Oui selon la CGT, non selon la police
Le 19 mai 2018 à 10:35 par Bastien Fontanieu
Tiens tiens, y aurait-il du rififi chez les Wolves ? Des bruits de couloirs commencent à circuler et se croisent sur un aspect qui fait forcément froncer les sourcils : Karl-Anthony Towns et Minnesota, ça se fâcherait gentiment. L’occasion parfaite pour faire le point.
Deux trois rumeurs, une ou deux annonces, un podcast enregistré entre Zach Lowe et Brian Windhorst de chez ESPN et vous avez la formule parfaite pour occuper l’espace “rumeurs” de ce weekend. Depuis son arrivée en NBA, Charles-Antoine Villes a fait fondre le coeur de nombreux observateurs, surtout ceux de sa froide région. Il faut dire que le talent du garçon est exceptionnel, à la hauteur de son attitude et son approche, son élocution et son sourire : tout a été fait pour que Towns soit la nouvelle darling de la Ligue, et en deux ans la route semblait des plus apaisantes. Seulement, depuis quelques mois, les sourires se sont transformés en grimace chez certains, et la balance déséquilibrée entre rumeurs et décisions en interne n’a pas aidé. Possibilité légères de transfert en février dernier, murmures sur sa défense irrégulière, licenciement de l’assistant au développement de Towns, manque d’autorité naturelle et première session de Playoffs assez décevante, le phénomène formé à Kentucky ne fait plus autant l’unanimité. Du moins, on va en parler plus bas, chez quelques hérétiques qui voudraient bien marchander un garçon comme Towns. Si la mèche et l’allumette semblent clairement distantes pour le moment, on s’amuse à les rapprocher dans quelques camps et c’est justement ce dont les deux boys d’ESPN ont discuté récemment.
“Est-ce que quelqu’un a remarqué ce qui se passe entre Karl-Anthony Towns et sa franchise en ce moment ?
– Ce n’est pas… top. Darren Wolfson en parlait en long et en large dans un podcast il y a quelques semaines. Ils ne sont pas dans une bonne situation. Et j’ai dit dernièrement que j’ai un mauvais pressentiment, quelque chose de fou va se produire cet été. Ils ne sont pas dans une bonne situation actuellement, en interne.
– Si j’étais les Celtics, je passerais un coup de téléphone discret aux Timberwolves,” répondit Windhorst.
Avec autant d’attentes placées sur les Wolves et leur jeune star, le niveau de précipitation a explosé, à tel point qu’on en vient presque à envisager de se séparer d’un garçon comme Towns. Réalisons un instant la folie d’une telle pensée. Un garçon capable, déjà, de tourner en 20-10 et de planter la quasi-soixantaine dans un match, qui a aidé à remettre Minnesota sur la mappe respectable de la NBA et qui ne figure dans aucun fait divers, serait désormais transférable ? Come on. La question ici n’est pas d’affirmer que ce serait sportivement insensé, il y a bien une voie qui pourrait avantager les Wolves, mais pourquoi se précipiter soudainement alors que la franchise était podium de l’Ouest toute la saison avant la blessure de Jimmy Butler… le tout en Année 1 du nouveau modèle à Minnesota ? Une chose semble intouchable, au milieu de tout ça, c’est l’incapacité totale de Glen Taylor à imaginer un départ de sa pépite. Propriétaire fier et ambitieux, Taylor n’est certes pas le GM de sa franchise mais il a son mot à dire et tout ce qui lie Towns et transfert dans la même phrase semble inaudible. Ce qui ne veut pas dire que cela ne va jamais se produire, mais on résumerait plutôt la chose ainsi. Les Wolves sont déçus d’avoir fini 8èmes, KAT est facile à pointer du doigt pour ses premiers Playoffs et sa défense, il y a du mouvement en interne et de la pression sur cette équipe : cocktail parfait pour créer des rumeurs de transferts.
Intransférable ? Oui, Karl-Anthony Towns semble l’être. Reste à voir comment les relations vont évoluer avec le temps, mais impossible de croire à un départ de la pépite avant d’avoir réglé plusieurs dossiers auparavant : Thibodeau, you’re next.
Source : ESPN