Les Warriors frappent Houston d’entrée : 119 à 106, l’autorité du champion en titre !

Le 15 mai 2018 à 07:39 par Bastien Fontanieu

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Dans ce premier match de la série la plus attendue de l’année, les Rockets ont répondu présent mais n’ont pas pu résister face à la sérénité et l’application des Warriors : victoire de Golden State, et avantage du terrain récupéré d’entrée. Boom.

L’ambiance, les oppositions, le trashtalking par-ci par-là, les arbitres, le public, les entraîneurs, le rythme de jeu, tout était au rendez-vous pour ce Game 1 des finales de conférences à l’Ouest. Un Toyota Center chaud comme une bouteille d’huile en plein cagnard, des superstars qui bombent le torse pour mener leur franchise vers la victoire, pour un premier duel on a eu ce qu’on souhaitait en terme de cadre pur. Seulement, au petit jeu de l’équipe la plus concentrée et capable d’exécuter son plan de jeu sur 48 minutes, ce sont bien les Warriors qui se sont montrés les plus forts. En début de rencontre, Houston met la pression d’entrée grâce à un Harden du feu de dieu, enchaînant les filoches à trois-points et les isolations parfaitement maîtrisées. Le futur MVP (sorry Bron) annonce la couleur, il n’est pas venu pour une thalassothérapie. Mais croire qu’un seul gros run suffit à faire chuter Golden State est un doux rêve qui ne se réalise que très rarement, voire quasiment jamais. Sans paniquer, sans forcer, les Dubs feront tourner la balle et utiliseront chaque option pour recoller au score. De Curry à KD en passant par Klay, Livingston et Swaggy P, tout le monde met sa main dans la boue pour permettre à GS de remettre la table d’affichage à zéro. Objectif accompli à la pause, vous connaissez la suite : foutu troisième quart.

Un petit 31 à 24 des familles, qui aurait pu être bien plus conséquent si Gerald Green et Rico Gordon ne plantaient pas de dernières bombes à distance, cependant le mal est fait. Les visiteurs ont mis la main sur le volant de la rencontre et ne veulent plus le lâcher. La défense collective hausse son niveau, Curry presse tout-terrain, Iguodala n’est pas en reste, Klay sanctionne à distance et alors KD… comment parler de Kevin Durant cette nuit, autrement qu’en secouant sa tête, bouche fermée ? Unguardable, qu’ils disent chez l’Oncle Sam, c’est bien cela. Harden, Nene, Chris Paul, Capela, Ariza, Tucker, l’intégralité du roster de Houston passe en défense sur le numéro 35 mais il n’y a rien à faire. Ils auraient même pu foutre Captain America sur l’ailier qu’il aurait fini avec le bouclier au sol. Chaque isolation est un régal de patience et de lecture, Durant enchaîne les ficelles et crée le décalage quand il le faut. Entre son taf individuel et l’apport très sérieux d’un Klay Thompson inconscient, les Warriors sont définitivement assis dans le siège du conducteur et ne vont plus rien lâcher. Petit 63 à 50 en seconde période, qui transforme le bouillant Toyota Center en salle d’entraînement pour les champions en titre : on voulait voir ce que GS pouvait donner en Game 1 à l’extérieur, on a eu notre réponse.

L’avantage du terrain ? Une histoire déjà ancienne pour les Rockets, qui devront impérativement s’imposer ce mercredi pour le Game 2 et une fois à Oakland pour réaliser ses rêves de finales. Les Warriors n’ont pas le temps, n’ont plus le temps : message violent envoyé dès le premier match. 

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